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gothique et romantique

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Des chemins neigeux

Publié le 12 Jan 2024 | Aucun commentaire

J’allais par des chemins neigeux et miraculeux

J’allais autrefois au travers de ce miroir sans foi

Il s’éveillait à l’instant comme un soleil irradié

Qui par hasard baillait pour s’être levé trop tard

J’allais parmi ce trafic à l’empreinte hystérique

Comme une particule infinitésimale et presque ridicule

Où furent incinérés les restes de nos léthargies bleutées ?

Je veux parler de ces temps bienveillants avec nous en dedans

Je veux aussi parler de cette fugue qui nous subjugue

Nous transportent avant que le temps ne l’avorte

Rouges furent nos incendies qui moururent sous la pluie

Il ne m’en reste que des cendres et ce silence à prendre

Pire à devoir comprendre pour faire semblant de l’entendre

Il s’avère l’abandon d’une solitude artificielle et sans pardon

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Les cieux turquoises

Publié le 31 Déc 2023 | Aucun commentaire

S’endorment irrémédiablement les cieux turquoises

Alors qu’en lettres de sang s’écrivent sur l’ardoise

Les maux qui se mélangent et s’interpénètrent

En quelques syllabes jetées par la fenêtre

Je suis au bout de cette impasse alors que s’efface

Le souvenir improbable d’hier et de ses grimaces

Je m’agace devant cette interface si proche du carrefour

Où sont allés s’embrouiller les barbelés de nos amours

Mystérieux sont nos silences, vicieux furent nos adieux

J’en ai l’amer dans la bouche comme le sel de l’enfer

Parallèle à la brûlure permanente de nos guerres

Éblouis ont été ces espoirs d’une paix inassouvie

Ébahis ont été ces soirs de tempête, nos incendies

Et quoi qu’ils aient dit quand le vent nous propulsa vers l’infini

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Mystère

Publié le 22 Déc 2023 | Aucun commentaire

Dans l’extraordinaire sommeille une part de mystère

Une petit détail insignifiant, étrange, presque amer

Totalement téméraire, où sont les lents permanents ?

Ces écarts virtuels sombrant dans le sommeil

Je pleure leur absence, ces plus qui m’émerveillent

La mélancolie de l’oubli, un ciel qui s’établit

Bleu permanent, translucide, habillé de folie

J’ai ce sentiment inutile qui me transporte

Cet instant de pure nostalgie qui m’emporte

En toute amitié dans l’extase immatérielle

D’être là en attente, en regardant couler ce miel

Beaux sont les bateaux qui se perdent dans l’horizon

Inattendus seront leurs parcours vers l’abandon

Je les vois disparaître pour apparaître puis renaître

Sur la face inverse du miroir, cette autre fenêtre

Bordée de lichens, au plus profond des cimetières

Dans l’extraordinaire sommeille une part de mystère

Une petit détail insignifiant, étrange, presque amer

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L’heure

Publié le 11 Déc 2023 | Aucun commentaire

Par-delà les eaux tumultueuses

Quand l’heure sublime et impétueuse

S’assemble inexorablement

En parodiant les serments

De folie et de mélancolie

Ainsi jusqu’au bout de la nuit

J’entends, j’attends le bruissement

Fugace des rapaces planant lentement

Plus haut que l’heure et le firmament

Alors que tombe de la branche le lichen

Pendant que les os de nos ennuis s’enchaînent

Ils sont nos peurs primales accrochés en talisman

A cette heure qui s’effondre inexorablement

S’avilit, s’enfuit et se rétrécit

Je vois dans ses yeux une part d’envie

Belle, joyeuse, rebelle et merveilleuse

Je suis sans elle, un oiseau sans aile

Un squelette de misère qui appelle

Au secours faiblement et pour toujours

Nos amours paradoxales… nos amours

A coups de tambour le soir dans les labours

J’aime cette heure infinitésimale et infernale

Comme l’aurore inaboutie presque marginale

Alors que nous sommes unis dans le moment

Alors que nous sommes désunis dans le temps

Il y a dans l’heure de bohème

L’amorce de quelques mots, d’un poème

Une histoire d’heure, de rancœur

Nos malheurs, nos hasards, nos peurs

Je tressaille devant le battement immature

Du gong des secondes, cette seconde nature

Lorsque le cri de l’enfant le laissant ébahi

Affirme que nous sommes faits ainsi, si petits

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Comme des anges

Publié le 1 Déc 2023 | Aucun commentaire

Au-delà du désespoir

Au-delà du miroir

Juste comme un ange

Qui pleure, qui rit, qui mange

Qui s’extasie puis se leurre

Pour avoir cru au bonheur

Comme ça par hasard

Banalement, bien plus tard

Lorsque les mouettes dorment

Comme des mulots sous un orme

Et que le temps s’en va absent

Irrémédiablement, ce tourment

Insaisissable et terriblement banal

Je chemine le long du canal

Mélancolique en attente de rien

Statique à l’ordre triste et sans fin

Je piétine les feuilles mortes

Ruisselantes et brillantes

Cette heure sombre qui avorte

Chancelante et envoûtante

Demain arrivera l’aurore

Ses teintes chaudes, sang et or

L’humidité froide s’en allant

Le gel s’effaçant en se réchauffant

J’irai après une longue nuit

Sur le chemin des spectres qui s’enfuient

Fort et impuissant face au temps

Qui se répète dans une forêt d’instants

Ce slalom pénétrant tellement éblouissant

Aveuglant le corps et l’esprit

Je crie à l’abolition de l’ennui

Un espoir, un miroir ?

Où plonge mon regard chaque soir ?

Je parle à mes fantômes, de tout, de rien

On se tient chaud, on se tient la main

Afin que nous ayons quelque chose à se donner

Ou à se pardonner histoire de toujours s’enchanter

J’aime ce symbole ; j’aime ; oui j’aime

Bien que ce tout soit insuffisant et sans thème

Cœurs éparpillés et sans peur nous nous sommes abandonnés

Humeurs ténébreuses, dans un leurre nous nous sommes quittés

Au-delà du désespoir

Au-delà du miroir

Juste comme des anges

Qui pleurent, qui rient et qui mangent

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