A corps et à cœur jusqu’aux frontières de nos erreurs. Pendus au fil vertueux de nos malheurs. Je t’implore. Les bras en croix avec cette odeur de mort. Fatale et viscérale. Concubine de nos temps d’errance. A flirter parmi nos âmes en transe. Frileuses et capricieuses. Je m’endors. Pensant à toi, acceptant cette loi. De ton absence qui me mord. La chair, le cœur, les heures. Dans une peine sans fin. Pantin de ces insomnies. D’où parfois tu m’écris. J’en conjure le sort. Dans l’acceptation de mes torts. Énumérés par l’écho de la calomnie. L’enfer sera notre paradis. Il portera l’odeur du souffre. Endormira nos regrets. Adoucira les méandres du passé. Les pieds au bord du gouffre. A regarder se miroiter. Le vol de corbeaux endimanchés. Planant devant le corbillard de nos vies. J’aurais aimé que tu me souris. Il n’en a pas été ainsi…