Proches de nous, tant de vagues sont venues mourir au bord de la plage. Sur ce sable froid de l’hiver. Qui n’a plus d’age. Dans la nuit argentée. D’un ciel étoilé. Au vent frais. Venu balayer nos habitudes. Dans un doux prélude. Au pied de ce château illuminé. Dressé au pied de la plage. Éclairant nos retrouvailles. Après toutes nos batailles. Nous sommes devenus plus sages. Comme l’orage. De ces vagues écumantes. Menaçantes. Dans le lointain. Qui perdent de leur force en s’approchant de la fin. Sur ce sable que nous foulons. Où, nous, nous retrouvons. Après tant de dérives sur l’écume de nos tempêtes. C’était hier. Ce n’est pas si loin. Je l’ai encore en tête. Je n’en suis pas si fier. De ces querelles sans fin. Au goût amer. A l’âme futile. Pour un enfer. Inutile. Nous, nous sommes égarés. Mais, ce soir, proches de nous, tant de vagues sont venues mourir au bord de la plage. Nous rappelant par leurs plaintes. A nos craintes. Effaçant ces lettres de nos maux. Que nous avions tracées. Sur le sable de la plage. Qu’une vague d’un dernier coup de rein. A su écrire le mot de la fin. Pour qu’enfin nous puissions nous retrouver main dans la main.