Entre tes doigts coule un sang noir. Épais et gluant possédant l’âme d’apercevoir. Le néant pour y voler le reflet. D’un été aux fleurs dressées et chamarrées. Alors tu iras te baigner dans cette onde envenimée. Et verras glisser sur ta peau les larves de ta cruauté. Suintant des yeux d’un chien battu et terrifié. Il n’y aura que le vent qui fera. Oublier ce temps insignifiant en balayant. Le remord passant ça et là. Comme le goupillon de la compassion. Fracassant l’air de mouvements qui s’accélèrent. Et dans tes yeux l’empathie ressemblera à de la folie.