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gothique et romantique

L’onde magique

Publié le 30 Avr 2022

Des mots susurrés bas, comme si tu n’étais pas là

Informelle, spirituelle, indépendante et cruelle

Totalement absente dans la pénombre progressant là

Belle, rebelle,immatérielle presque fusionnelle

Irrévérencieuse un brin capricieuse et ténébreuse

J’attends le moment glorieux, insipide ou curieux

Moi, extatique dans l’ombre magique et terrifique

Oubliant dieu et tous ces vieux presque envieux

Étendus nus au premier matin du jour étrange

De noir et de blanc quand l’aube et son archange

Ont jeté leur sort sur notre corps dans l’aurore

A bout de main, tout là-bas, se lève la couleur or

Parle-moi encore de ces vestiges, de nos forts

Où s’abritent le minotaure et les papillons bleus

Ceux que l’on voit les nuits quand s’éteint le feu

L’éclat du phare d’Alexandrie au bout de la nuit

Alors que se dressent les paravents quand le rêve s’enfuit

Lorsque les ténèbres s’éclairent, s’illuminent transis

Moi, extatique dans l’ombre magique et terrifique

Je tremble témoin de ce bouleversement, de ce rugissement

Je frémis volontairement sous la violence de l’ouragan

En hurlant devant cet aboutissement, cet extrême turbulent

Où irons nous lorsque la terre sera de nouveau plate ?

Loin et si proche de ce départ quand le drame éclate

Tous les mondes sont creux, baignent dans les cieux

J’ai vu leurs frontières en allant chercher dans tes yeux

L’intense ou l’improbable vérité, cette étrangeté bleutée

A l’éclat rassurant, au tremblement imparfait et irradié

J’ai tenté de le capturer, m’en suis approché, consumé

Moi, extatique dans l’ombre magique et terrifique

Quoi que tu veuilles, intenses et spéciales furent nos vies

Projetées sur un matelas moelleux, je suis face à l’infini

Je me languis, je nargue la monotonie, parle mélancolie

Par fantaisie, dans l’extase, pour tutoyer, jouir de l’oubli

Moi, extatique dans l’ombre magique et terrifique

Habitant le mausolée aux persiennes de fer et de carton

Là où les murs sont de papiers où s’écrivent les poèmes

Ils transpirent de l’encre frénétique toujours la même

Lorsque les mots sortent de notre peau, sont une raison

Dis-moi pourquoi les moutons n’ont que le rêve de se suivre ?

Survivre est-ce devenir le clone d’un autre, boire, être ivre ?

Moi, extatique dans l’ombre magique et terrifique

Je bois le vent, mords le néant, m’abreuve de ces instants

Quand vulgairement le loup hurle à la lune en s’endormant

Il fut élément de cet instant, ne l’a pas retenu, con et absent

Je frémis à cette idée qui fut comme une chose convenue

Un écart insoumis, une digression tentaculaire et imprévue

A l’ordre de nos équilibres, de nos reflets parfaitement dessinés

Je sais qu’ils n’ont pas d’âmes, aucune vérité, ni de propriété

Moi, extatique dans l’ombre magique et terrifique

Dans le labyrinthe nous irons portés par l’onde magique

Embrassons cet oubli, dans le louvoiement de l’infini

Qu’il en soit ainsi comme nous l’imaginions, frénétique

le sang de la nuit, la naissance de l'ange, decouvrez le dernier roman de steffan urell

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