Donne-moi les clés des azurs multicolores. Ces tremblements fourmillant de sensations inodores. Posés comme des cataplasmes sur nos fureurs. D’argile et de sel ravalant notre avarice au rang inférieur. Et, je succombe à tes frénésies impulsives. Caractérielles et excessives, toi l’âme vive. De l’errance de mes sursauts stratosphériques. Entre paresse et volupté volcanique. J’ai le goût d’un sang impur sur mes lèvres. Mièvre et infaillible en provenance de toi. L’addiction de mes nuits insolites et sans foi. Où les corbeaux volent bas, là-bas jusqu’au trépas. Où nos corps irradiés restent las. J’ai l’impudeur de dessiner ton visage sur le sable. D’attendre le vent balayant cette fable. Comme si nous n’avions jamais existé. Et, je m’étends dans le houblon de cette mise en bière. Extatique sous la voie lactée. Emprisonné dans ce monde onirique. Fier d’être de marbre et de fer.