J’aime ton regard de rapace qui m’enlace, m’agace
Noir, fixe, intrusif, rigide torride, presque fugace
Il me transperce avec cette force nuptiale qui exerce
Un poids, une pression et sans contrefaçon me perce
A vif alors que s’écoule sur l’aube un sang élusif
Entre les mailles d’une nuit artificielle sans failles
Festifs seront demain nos sanglots d’adieux tardifs
Quand penaude s’émerveillera l’aurore de poussière
Diamant sans éclat éventrant les liens de lierres
Dans le cri de contentement d’un rapace carnassier
Déchirant sa proie d’un bec foudroyant et acéré