Ce matin, j’ai pensé à toi, à nous deux, comme avant. C’est la force de la nostalgie, une forme de médicament. Qui m’accompagne et m’assiste pour ne pas faire du présent une souffrance. En espérant te revoir ce soir. Je ne sais pas si tu vas m’appeler. Je vais me coucher et lutter. Pour m’endormir et ouvrir la porte au cauchemar. A ses lenteurs venimeuses et indolentes. Elles pénètrent mon corps d’une injection indécise et douloureuse. Elle me terrifie. Mais elle me rapproche de toi en portant la croix de la culpabilité. Les souffrances du passé que je t’ai imposées. Tu te venges.