Entre le noir et le gris. Je choisis. Le vertige d’une nuit infinie. Sans couleur et sans autre vie. Que le mouvement au ralenti. D’un regard plongé vers un temps qui s’enfuit. Épris et transi de ce vertige qui ne finit. Je vois et je prie. Qu’il en soit ainsi. Projetant le rêve ébahi. D’un instant figé et béni. Où le noir et le gris se marient. Dans les effluves de la mélancolie. Portées par les larmes d’un violon qui se languit. Ce moment que maintenant je saisis. Enfante ma nostalgie. Alors se fait et se dit. Que les limbes de l’enfer et du paradis. Sont en moi réunis. Pour mon présent maintenant et ici.