Quarantaine. Jour 39. Triste
Le chat se réveille, il plante ses griffes en s’étirant.
Il m’extirpe de mes rêveries. Je blêmis en pensant à notre passé comme s’il s’agissait d’une simple rêverie. C’est mesquin, limitatif et infantilisant. Pourtant, c’est cette expression qui m’est venue à l’esprit. Nous deux étions dans un rêve. Il en avait le coton, la douceur blanche d’une ouate protectrice et bienfaitrice. Nous ne savions pas qu’en dehors rodait la tristesse.
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