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gothique et romantique

Posts made in décembre, 2018

Les visions crépusculaires

Publié le 31 Déc 2018 | Aucun commentaire

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Il me reste d’hier et de ses instants s’endormant. Le tutoiement d’une violence quotidienne. Plus légère qu’un sentiment. Plus frêle qu’un frétillement. Vaine est ma lutte repoussant l’errance. De leurs murmures chantant. J’entends vagabondant parmi les fleurs de printemps. L’alliance de ces noms sans apostrophes. L’ambiance de ces lendemains de catastrophes. Aussi je m’éprends du virevoltant. Dans le souffle d’un temps bruissant. J’ai la faiblesse passagère. De m’imbiber de visions crépusculaires. Faites de petits bourdonnements. Allant caracolant dans le firmament. Empruntant à la mémoire s’endormant. Les visions hérétiques. De nos amours hystériques.

J’ai sur le corps l’humidité. Des jours de pluie recouvrant notre ennui. Fatalité comme il en fut si souvent. Devant une vitre barbouillée. D’un vague à l’âme et à l’humeur sans âme. Abandonnant aux fantômes ou à d’autres. Le droit d’écrire sur nous et notre néant. En colportant cette histoire comme de bons apôtres. Ce sera le récit d’un bruissement. Que nous ne pourrons pas nier. En inflexion à tant de frustrations. Comme une profonde injure à la fatalité. Qui nous refuse un visa pour l’immortalité. Mais pour quoi faire ? J’hésite et je me perds. Dans des déserts d’immoralité, lourd est mon fardeau. Sans morale, posé au fond d’une cathédrale. Mon hérésie gravée sur des vitraux.

Comment parler de pardon ? En niant violemment la réalité. Par faiblesse ou par concession. J’irai dans le réel vagabonder. Chercher les codes d’une évasion. D’ici afin de choisir entre hier et aujourd’hui. En nécessiteux pour donner un sens. Aux frémissements de l’onde sur l’eau. Aux essences du vent sur la peau. Je ne me souviens plus du chaud ni du froid. De toutes ces choses simples et complexes à la fois. De ces détails qui conduisent à se perdre. Banalisant l’instant pour le fuyant. D’un meilleur aux ailes translucides. J’ai épousé le néant d’un dieu du vide. Sans rien à gagner et peut-être tout à perdre ?

 

 

 

 

 

 

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Étoiles

Publié le 26 Déc 2018 | Aucun commentaire

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Je pourrais pardonner aux âmes impécunieuses. Leur absence de raison, l’abondance sans façon. De leurs caprices fades, de ces cicatrices sur leur face. Comme cette immortalité fallacieuse. D’un temps où s’effacent les traces. De nos pas et ces mots bas. Susurrés pour ne pas être écoutés. Tous ces regards noués, nos mains attachées. Mais jamais ô grand jamais.

Je ne veux recycler les souvenirs du passé. En tas de sable offerts aux ouragans. A toutes ces tempêtes qui soufflent au-dessus de nos têtes. Emportant la première image de ton regard. Souviens-toi, dans la lumière orangée il se faisait tard. Elle enveloppait nos étoiles. Comme d’immenses voiles. Mais jamais ô grand jamais.

Je ne pourrais décliner l’invitation de revoir. Cet instant magique d’un soir. Ces éclairs dans la nuit noire. Ces étincelles en pluie sur le trottoir. Tombant de si haut sur nos épaules. En fracassant le dernier instant de chaos. Avec la tendresse d’une chatte qui miaule. Doucement emporté par un regard de macho. Mais jamais ô grand jamais.

Je ne peux refuser à l’inconnu. Le velours d’un silence impromptu. Ce lieu où nous allions marcher. En se laissant enfermer. Dans le cercle d’une attirance complice. Nous l’appelions avidement. De cette force dévastatrice. Alors que s’étirait la mélodie de nos accords. Mais jamais ô grand jamais.

Je ne pourrais laisser l’insuffisance rance. De l’habitude devenir la coutume. D’une routine nous poussant dans la brume. L’infernal abandon de vertiges sans pardon. Où se cachent ces fissures que j’abjure. Cette tendresse verticale comme une épée. Plongeant dans nos cœurs abandonnés. Mais jamais ô grand jamais.

Je ne peux renier ce qui a été. Mieux qu’une fatalité cette unique vérité. La muraille construite autour de ce verbe aimer. Avec nos mains, notre sang. Violemment, renforçant notre fidélité. Nous morceaux agglomérés dans cette volonté. De protéger ce bien sacré. Fait pour résister aux contrariétés. Mais jamais ô grand jamais.

Je ne pourrais assécher contre les murs. Les larmes de nos douleurs immatures. Le feu de ces volcans cadenassés. Quand l’absence outrepasse ses droits. Fabrique ce manque immodéré et érodé. Cet océan de rouille où je tremble de froid. Seul face à la tombe du vide. Ce vertige glacial et acide. Mais jamais ô grand jamais.

Je ne veux m’endormir au soleil. Sans regretter les ombres fraîches. Des cerisiers et le vol des abeilles. Ta peau au goût de pêche. Fruit de nos amours fusionnels. Dans l’anarchie de nos valeurs institutionnelles. Cette décadence d’une fièvre sans pitié. Avec l’addiction de nos âmes irradiées. A jamais ô grand jamais.

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Les silences d’ailleurs

Publié le 17 Déc 2018 | Aucun commentaire

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Je m’enivre de ces silences d’ailleurs. Venus de combats intenses et furieux. Ces déserteurs qui errent plus loin que l’enfer. Si tard à la fin de longs soirs de hasard. Malheureux s’endorment sans jamais trouver la paix. Se lovent frileux dans les rêves. Musardent quand le jour se lève. Craquent des allumettes sur les terres secrètes. Où batifolent les ombres de la pénombre. Jouant avec des fantômes capricieux et curieux. Glissant sur des toboggans vertigineux.

Je m’enivre de ces silences d’ailleurs. Fluidifiant  les soubresauts de mon âme. Ces variations entre bonheur et malheur. Sur le fil d’une intense mélancolie de l’âme. Quand les notes des violons pleurent. Lorsque la pluie tombe des ciels gris. Apportant le sombre et le froid. Quand l’heure joue aux dés. Avec le hasard d’un ciel bleu. Offrant une rose noire aux mariés. Leur assurant l’éternité. Leur proposant de les croire. Qu’ils sont bien ces oiseaux d’espoir.

Je m’enivre de ces silences d’ailleurs. Comme des alliés d’un combat sans fin. Gladiateurs sans armure aux cœurs d’or. Terrassant des charlatans habillés en arlequins. Paroliers de textes interdits de paradis. Or le divin n’a pas la couleur de l’étain. Il peut être sombre et mesquin. S’habille d’oripeaux multicolores pour effrayer les corbeaux. Mais il donne la force d’entrer sur le ring. Pour combattre des hordes de vikings.

Je m’enivre de ces silences d’ailleurs. Ces enfants issus de mes cauchemars. Terreurs que j’achète avec des livres sterlings. Pendant qu’ils font de mes souffrances des loopings. Fêtards sans compassion pour mes peines. Je me plains dans une démarche vaine. Ils sont bagnards goguenards. Ont l’œil vif, le poing leste. Je les porte, les supporte. A l’entrée de nuits affreuses comme la peste. Ce tunnel qui connaîtra une issue demain. En levant le voile blême d’un petit matin.

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Les émotions silencieuses

Publié le 11 Déc 2018 | Aucun commentaire

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Ai-je encore le temps ? De parler aux émotions silencieuses. Ces variations qui se cachent et s’attachent. S’enlaçant parmi les heures furieuses. D’un vent brusque et arrogant. Ai-je encore le désir ? De maîtriser les caprices furtifs. Des épreuves qui font souffrir. Ces plaies toujours à vif. Dont les cicatrices racontent l’histoire. Répétitive des soirs de désespoir.

Pourrais-je comprendre l’illusion ? De banaliser l’émotion anxieuse. Qui éteint les passions. Avec le souffle d’une fatalité envieuse. Tout en affichant un sourire envoutant. Ai-je encore le désir ? De fonder des projets immodérés. Délires subtils entre le réel et l’impossible. Ces squelettes du corps de mes possibles. Sur lesquels se tendent les fils. Où pendent les ossuaires immobiles.

Saurais-je encore aimer ? De cette force totale et furieuse. Qui ravage et fait rêver. En se lovant capiteuse. Dans le bouillonnement d’un sang. Coulant sur des rives s’endormant. Ai-je encore le désir ? Des jours anciens et de maintenant. Parlant à mes paresses endormies. Je leur ai promis le paradis. Mais se contentent de poésies. Parsemées de copeaux de nostalgie.

Alors je fais de mon impuissance. Ce premier mot de tolérance. Réglé sur la boussole d’un nord affectif. Dans le dédale de mon errance. Où s’évaporent les principes inactifs. De poisons de tant de souffrances. Mes variations qui se cachent et s’attachent. S’enlaçant parmi les heures furieuses. En parlant à mes émotions silencieuses.

 

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Paraître et disparaître

Publié le 4 Déc 2018 | Aucun commentaire

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Paraître et disparaître. Dans l’instant diffus de cette fraction de seconde. Lorsque le jour emprunte à la nuit. Le velours de cette apathie féconde. Une lune assoupie et le soleil qui s’enfuit. J’irai parmi les frimas transis. Sans but et sans envie. Emporté par la vague d’un moment fragile. Dans le silence d’un temps gracile.

Il y aura le silence et puis. Le recueillement du murmure du vent. Si pressant hier et aujourd’hui. Fouettant les caprices savants. De nos paroles imbéciles. Cette grâce stupide et versatile. Dont l’usage fait des ravages. Avec l’art consommé d’abîmer. J’irai sur les chemins cabossés. Entre les fougères et les murs de pierres.

Fuir ou rugir. A la rencontre du néant. Ses bras tendus. Porté par le rêve nu. Renfermant ce trésor. D’un vide absolu. L’or blanc m’enveloppant. Les vapeurs d’un brouillard. Complice noyant le moment. En diffusant l’encens d’un présent. Braillard et capiteux. Fiévreux aussi. Je l’aime ainsi.

Il est une vérité. Sans avenir, sans passé. Juste là entre mes pas. Ensemble nous allons, nous divaguons. Dans une errance qui se ressemble. Jusqu’à plus tard. Et vers nulle part. Cette fécondité de l’absence. Est notre autodéfense. Ce bouclier atomique. Pour ne pas paraître. Pratique il permet de disparaître.

Pendant que de rien surgit la paix. Omniprésente et permanente. Envahissante et apaisante. Sans autre chose que demander. L’humanité d’un calme apaisé. Je sais que je hais. Le temps infantilisant. Qui moud le sable et broie le grain. De nos âmes pour rien.

Empruntant aux nuits du passé. Les codes incultes des temps esclaves. Excessifs et sans pitié. Pendant que hurlent sur la lave. Nos dernières octaves. Alors je vais parmi les frimas transis. Paraître et disparaître. Dans l’instant diffus de cette fraction de seconde. Lorsque le jour emprunte à la nuit. Le velours de cette apathie féconde.

Enfin, je vais te parler de nous. Nous sommes des orphelins. Ayant renié père et mère. Nous échappant de ce rêve ahurissant. Que pour paraître il faut posséder une légitimité. Et la nôtre est inexistante. Avec cette force captivante. D’être des fantômes. Instables comme l’atome. Irradiant notre testament. De lettres rouges de sang.

Chaque jour, à chaque instant. Ce livre factice guide nos pas. Il conte comment. Dévorer le temps. Ce complice latent. Présent là. Furieux et omniprésent. Qui ricane de nos métamorphoses. Prenant des postures et des pauses. Comme ces statues impures. Qui rappellent notre absence de futur.

Amers, nous sommes condamnés à trouver. Je ne sais dans quelle imaginaire. Une autre forme difforme de fécondité.

 

 

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