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gothique et romantique

Posts made in novembre, 2018

Mélancolie

Publié le 26 Nov 2018 | Aucun commentaire

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Je pourrais fuir sans relâche. Ces jours qui m’attachent. A un souvenir, une image. Présente et sans âge. Elle aurait un visage. L’esquisse d’un sourire. Ou peut-être pire. De la tristesse dans le regard. Perdu, amer ou hagard. Loin vers un ailleurs. Ni bon, ni meilleur. Juste absent et envahissant. Porteur de ce vide étouffant. L’absence, cette impuissance. De rendez-vous manqués. De paroles étouffées. Par fierté ou par lâcheté ?

Il me manquerait le son. D’une voix évoquant le pardon. Cet accord introuvable. Parmi les broussailles. De sentiments coupables. Creusant ces failles. Impossibles à combler. Qui sont venues nous séparer. Mais il le fallait. Elles portent un nom. La fatalité d’être éprouvé. Violemment et par raison. Construisant nos différences. J’en accepte la sentence. Vivre ou étouffer ? Étouffer ou vivre ? La réponse est venue. En évacuant ce passé perdu.

Il s’en ira seul, s’écartera. De moi à petits pas. Imperceptiblement chemin faisant. Emportant sa vérité. Que personne ne viendra consulter. Il n’aura été qu’un passage. Un détail, une histoire en décrochage. D’un temps nouveau et présent. D’une autre vie, d’autres projets. Pour affronter et se projeter. Vers la force d’un jour nouveau. Un réveil forcé et ses assauts. Le sang d’un matin bouillonnant.

Mais il me reste ce rien. Comme un petit grain. Présent et obsédant. Que la mémoire projette dans un miroir. Ce reflet du passé. Glissant comme le lierre. Entre les joints de pierres. D’une muraille fragile et volatile. Je pourrais fuir sans relâche. Ces jours qui m’attachent. A un souvenir, une image. Présente et sans âge. En repoussant cette mélancolie. Si je le veux; si je le peux. Elle qui nourrit ma nostalgie.

Vivace, elle m’appartient. Nous sommes riverains. De cette impasse où fleurissent les chrysanthèmes. Des jours sombres de Toussaint. Se réveillent les lumières blêmes. D’une tristesse diffuse. Cette pénombre confuse. Où s’endorment mes extrêmes. Dans une trêve complice. Recouvrant les cicatrices. D’un anesthésiant vaporeux. Qui rend le présent. Supportable et liquoreux. Ce liquide que chaque jour je bois. Par force en pensant à toi.

Je pourrais fuir sans relâche. Ces jours qui m’attachent. A un souvenir, une image. Présente et sans âge. Mais elle est imputrescible. Rend ma quête vaine. Mes efforts impossibles. Malgré ma volonté certaine. D’oublier ce passé. Cette fable qui m’habite. Châtelaine de mes insomnies. Brisant à coups de dynamite. La faïence de ma vie. Donnant à hier. L’étendue d’un cimetière. Où j’erre la nuit. Porté par ma mélancolie.

Je lui ai donné une raison de l’aimer. Elle me rapproche de ce passé. Que je ne peux oublier. J’ai en moi ses images. Qui m’attachent sans relâche. A des souvenirs d’un autre âge. Qui ont été ou qui furent. Heureux, j’assure, je le jure. Avec le temps ils ont été transfigurés. Gommant leurs imperfections. Ma mémoire leur donnant l’absolution. Pour vivre et résister ne pas abandonner. Et sur leur tombe me recueillir. Sans être assailli par l’envie de les maudire.

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Que j’imagine

Publié le 22 Nov 2018 | Aucun commentaire

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Touche mes doigts habités de toi. Murmure des mots que j’imagine. Que tu chuchoteras comme çà. Violents, insipides et indolents. Noirs sans autre couleur que l’illumination sombre. De nos maux intemporels ; de nos yeux cruels. Nous déambulerons versatiles, superficiels. Ombres parmi les squelettes de nos démons.

Murmure des mots que j’imagine. Dans la répétition addictive. De t’entendre extatique inexpressive. Parler d’hier, de nos visions. De demain comme d’aujourd’hui. Temps où nous serions toujours amis. Obsession que je croyais, que tu annonçais. En déraison dans des poèmes. Avec passion usant de blasphèmes.

Murmure des mots que j’imagine. Dans le sang virtuel de tant de promesses. Que je bois sur tes lèvres sans cesse. Assoiffé, irradié, atomisé. J’endure notre absolu avec irrévérence. Aussi avec patience et abstinence. Sur nos corps se dessinent les rides d’or. De nos courtoisies affadies.

Murmure des mots que j’imagine. Pour donner à l’automne les floraisons du printemps. J’irai dans le verger parler à l’été. Comme un menteur, bonimenteur, charmeur. Pour obtenir l’impossible. Du soleil sur nos cicatrices. Le hale d’un bronzage merveilleux. Possible malgré nos avarices. Aux sentiments fragiles et élogieux.

Murmure des mots que j’imagine. Pour que les épouvantails de nos vies. Chassent les corbeaux aux becs jaunis. Des terres vierges de quelques paradis.  Où s’ébattent les enfants que nous avions espérés. Tous affublés d’un prénom inutile. Aux prononciations difficiles. Effacés dans un oubli sourd et maîtrisé.

Murmure des mots que j’imagine. Caricatures d’une expression qui dure. Notre immatériel décoratif. Cette suffisance arrogante. D’un désespoir toujours à vif. Lente dégénérescence de nos ornements. S’effritant parmi le rugissement d’ouragans. Il ne nous reste rien. Ce si peu qui nous retient.

Murmure des mots que j’imagine. Le matin, le soir, dans l’instant présent. Hommes de paille reflétant nos failles. Avec le caprice avilissant d’une attirance. Mémorielle et intense. Suffisance de papier dans une posture de condescendance. Je tremble, je respire ces vapeurs d’essence. Qui maintiennent en éveil nos sens.

Touche mes doigts habités de toi. Murmure des mots que j’imagine. Que je m’endorme près de toi. Que nos nuits ne soient jamais pareilles. Pour illustrer nos impuissances. Pour sublimer nos différences. Miel d’un tout et de son contraire. En caressant le velours de nos misères. Pendues sur nos épaules en bandoulières.

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Le voyage nocturne

Publié le 14 Nov 2018 | Aucun commentaire

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Comme la nuit s’était étendue sur des plaines repues. Que la brume renvoyait les soupirs de ces terres humides. Je respirais l’imaginaire blanc de vestiges d’un ancien vide. Porteur des ultimes tremblements du jour et de leurs odeurs. Nous étions maquillés des oripeaux de plumes de corbeaux. Noirs sous l’emprise féconde d’une aspiration profonde. Nos doigts noués entre tous, le regard absent. Dans la nuit que nous allions découvrir. Sur des chevaux frénétiques trépignant de la parcourir.

Au-delà des marais verts et de leurs nénuphars. Endormis sur un tapis d’eaux stagnantes. Par-delà les montagnes éblouies et leurs neiges transies. Toboggans sur lequel glissaient des aigles et leurs fientes. J’ai parlé à leurs oreilles inattentives. Murmurant des mots qui ravivent. Les langueurs de nos nuits corrosives. Plus légères que les insomnies triomphantes. Peuplant le cimetière d’espérances inabouties. Pendantes et en lambeau sous les sabots de nos chevaux en folie.

Nous parlions entre nous des langues inexpressives. Acceptant l’absence de sentiments sur nos visages. Pour apprivoiser la mélancolie de nos pensées inattentives. Ou domestiquer les peurs de futurs radotages. J’ai pendu à une corde le vent et le temps. En laisse surveillant nos enfants. Les accrochant derrière nous à la queue de nos destriers. Nous bel équipage aux écumes vaporeuses. Corsetées de fils bleus et tissés. Sur le velours de nos capes radieuses.

Pourfendant l’opacité de forêts argentées. Où s’essoufflaient des faons et d’autres orphelins. Sur le tapis de feuilles orangées. D’un automne indien et de ses parfums. Dopant nos chevaux à l’éther d’airelles embaumées. J’ai à mes lèvres porté ce calice ailé. Goutant le nectar sophistiqué dont je me suis abreuvé. Sous le regard narquois d’hiboux et de quelques chouettes. Commères, pire parfois d’abominables mégères. A la pensée corrosive toujours armée d’une baïonnette.

Nous nous sommes enfuis vers des clairières lunaires. Ces trouées dans les forêts de nos âmes et de nos chimères. En regardant la lave couler des torrents et des rivières. J’ai eu l’envie de m’endormir, de courtiser ce soupir. D’un crépuscule ardent aux reflets d’argent. Il m’aurait apporté l’exil d’un temps flamboyant. Loin de cette cavalcade sans fin. Mais il n’y avait entre mes mains que la tristesse. Et l’impuissance corrosive d’un présent et de ses intenses faiblesses.

J’ai pensé à nos regards ébahis de nos premiers galops. Coupant la pénombre avec le tranchant d’un couteau. Fonçant vers un interdit aux multiples facettes. Nous avons côtoyé l’exquis de mes envies. La complicité de nos addictions violettes. En charmant nos spectres las et guéguerres. Nous ces hussards au sabre fier. Sans lien, ni regret, filant vers un azur sanguinaire. Cette impasse où le nocif nous attend et nous enlace.

J’ai invoqué les soleils des jours passés. J’ai piétiné notre absolu par fatalité. Soufflant dans un pipeau les premières notes d’un requiem. Sous l’œil narquois d’une nostalgie ingénue. Ne recevant en écho que le jet d’un anathème. Pendant que parmi les labours de cette fuite éperdue. Ont été ensemencées les graines de notre mélancolie. Qui pousseront plus tard sous les soleils noirs. Des nuits de bohèmes de nos désespoirs.

Alors dans un ultime stratagème. Au galop nous sommes rentrés sur nos chevaux. Pendant que se levait un matin blême. Sur l’horizon étendu de plaines repues. Nous avons franchi les portes des écuries. Sanctuaires où prospèrent les spectres de nos enfers. Pères de nos faiblesses, de nos extrêmes. Notre nuit s’est endormie sous des chrysanthèmes. Intimidé et frêle, pour la première fois, j’ai osé te dire « je t’aime ».

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Mélodie sur un pont interdit

Publié le 7 Nov 2018 | Aucun commentaire

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Dans une errance fugitive, je cultive le présent. Cet instrument qui me retient au-dessus d’un vide. Envahissant aux visages tristes et candides. Mes fantômes d’hier sont de ceux-là. Quelque part marchant à petits pas. Dans un labyrinthe de feuilles et d’herbes. Ils se lamentent pour des riens.  Ânonnent des phrases sans verbes. Cultivent la fatalité de chaque matin.

Mélodie sur un pont interdit. Je n’irai pas sur l’autre rive. Boire leurs calices remplis de jalousie. Mais je lutterai contre cette lente dérive. En fantassin d’un combat assassin. Malgré cette douleur sourde et profonde. L’onde qui m’envahit et pour laquelle je succombe. A l’ambiance sinistre de catacombes. Ce temps creusant sa tombe. Dans l’agonie d’une époque sans envie.

J’irai dans le labyrinthe, les mains jointes. Par humilité ou par compromis. Entendre mes fantômes et comprendre. Si je deviendrais comme eux ? Si je devrais m’avilir face à eux ? Afin de les amadouer ou de les renier. Dans une lutte sans merci mais il en sera ainsi. Sous le soleil caractériel de nos haines fusionnelles. Pour suspendre l’instant larmoyant par nos larmes de sang.

Alors il en restera une vision aléatoire. Celle de donner à demain un vernis sans espoir. Celui de nos corps constitués d’inhumanité. Il existe peu de différence entre eux et moi. Nous avons signé ce compromis. Par souci de légiférer notre foi. En un texte fade et sans vie. Qui nous ressemble et nous assemble. Dans le dédale de ce labyrinthe. Où du silence s’échappent nos plaintes.

Se morfondre deviendra notre acte d’amour. Il ne restera que cette faiblesse pour suspendre. Une pénombre s’abattant sur nos tristes jours. Tendresse sans caresse. J’aime embrasser le fantasme qui transgresse. La mélancolie de notre paresse. Ce néant sans appel voluptueux comme une diablesse. Qui se confond avec le mirage de nos jouissances scélératesses.

Et dans un soupçon d’infini. Une déviation de notre temps. Nous irons musarder dans des champs de muguets. Aussi noirs que nos ciels s’endormant. Et sous l’ombre de chênes tentaculaires. Nous lirons des poèmes crépusculaires. Écrits avec les aurores boréales de nos transgressions. Fertilisant nos rancœurs et nos frustrations. Dans ce rituel factice de notre mansuétude. Le masque fauve qui cache notre platitude.

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