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gothique et romantique

Posts made in mars, 2015

Our wonderful world

Publié le 11 Mar 2015 | Aucun commentaire

Our wonderful world

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In our wonderful world, there is not of nights, of suns which run away. There are enjoying a peaceful existence waters, sleepy fishes. The fishermen are empty-handed and kind to it. Dreamers, the walkers enjoy the present time its slowness. At any time, always in a good mood. It is not cold but warmly. Everybody is young and beautiful. The sun shines every day quite above. His brightness in your eyes makes me happy, loving. Us, both, in our wonderful world. In symbiosis in this bubble which articulates. In the joint of another universe, its fractures. Blind us not to see. As the small monkeys, the hand on the mouth, the eyes, the ears not to know. Deluding us with an illusion become our reason. Turning and turning around the lake our bottom of bag. In our wonderful world we look for nothing. We find only endless days being enough for our hunger. To love itself is our currency far from the stock market price, the fall of its currencies. Go up to the surface of the water bubbles brought out of some mud. Decorate with flowers all these flowers which we shall never put in muds. We fall asleep when the day is tinged with grey. We make small. To avoid being afraid, protecting itself from our torpor. Numb, make limp, made languid. We close eyes so that everything gets better. In our wonderful world, we enjoy a peaceful existence. People are not envious or whimsical. Walk as auks around the lake. Rhythm on the melody and its tick-tock walk there. Everything goes well. Without the slightest clinker. We are happy in our wonderful world. Hand in hand. Always by closing eyes.

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Capitaine de ton coeur

Publié le 11 Mar 2015 | Aucun commentaire

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Capitaine de ton cœur, les soirs quand tout va mal.  Que plus rien n’a de sens.  Toi, petite fille, ma candeur fatale. Mon carburant, mon essence. Nous deux plus loin que nos cœurs n’osent. Dans le couchant du soleil sur la baie. Là où ton âme se pose. S’amusant, provoquant. Les dieux, les diables, leurs deux pieds à danser dans l’eau. Se détestant, se lançant des gros mots.  Nous embrassant, les provoquant. Durablement, infiniment, tout le temps.  Marchant dans la tangue en s’enfonçant. Dans leurs âmes, leurs sables mouvants. Les piétinant absolument. Sans surprise de cette lente dérive.  La nuit quand  nos ombres arrivent. Le froid avec. Violent et sec. Le ciel, son infini, l’envie d’être engloutis. Plus loin que le Mont-Saint-Michel, son archange Gabriel. Un soir de novembre sur le sol gelé. A cogner aux portes de l’hiver. Toi, petite fille, ma candeur fatale. Venue consoler ses misères. S’enfuyant sur la lande et ses mystères. Où allons-nous ? Courant comme des fous ? Il n’y a plus rien derrière nous. Partis sur un coup de folie. A la vie, à la mort, jusqu’au bout de nos envies. Aux frontières de la nuit. Caressés par les vibrations d’un violon. Les cordes tendues sur ton cœur, ses partitions. Égrenant le flot de ses regrets. Exagérés pour faire pleurer. Je te connais, tu aimes t’apitoyer. Pour me hanter, te lover dans mes pensées. Ne jamais t’oublier. Toi, petite fille, ma candeur fatale. J’aime ta chaleur animale. La couleur de tes yeux bleus. Tes rires, tes soupirs. Le soleil rougeoyant frappant à la porte de ton empire. Je ne puis t’abandonner. Pour aller où ? Au fond d’un trou ? Les dieux, les diables à se moquer. La mer m’emportant loin de toi. Dans un pays sans reine, ni roi. Rongé par cette douleur infernale. Toi, petite fille, ma candeur fatale. Avec cette peur unilatérale. Que tu ne penses qu’à toi. Je te vois marcher devant moi.  Te suivant comme un toutou. Je suis fou. De tes yeux bleus. Merveilleux. Langoureux. Irrévérencieux. Paradoxal. Toi, petite fille, ma candeur fatale. Plus forte que moi. Notre vie, notre loi. Il était une fois. Notre univers carcéral. Toi, petite fille, ma candeur fatale. Nos années filtrées dans le sablier. Abyssal. Un espoir, un râle. Toi petite fille, ma candeur fatale. Infinitésimale pour un désir maximal. Disparaissant  dans le lointain. Je serai là demain. Quand tu reviendras. Tu me l’as promis. Jurant que je suis. Le capitaine de ton cœur, les soirs quand tout va mal.  Que plus rien n’a de sens.  Toi, petite fille, ma candeur fatale. Mon carburant, mon essence.

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Notre monde merveilleux

Publié le 10 Mar 2015 | Aucun commentaire

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Dans notre monde merveilleux, il n’ y a pas de nuits, de soleils qui s’enfuient. Il y a des eaux coulant des jours paisibles, des poissons endormis. Les pêcheurs y sont bredouilles et gentils. Rêveurs, les promeneurs goûtent le temps présent  ses langueurs. A toute heure, toujours de bonne humeur. Il ne fait pas froid mais chaud. Tout le monde est jeune et beau. Le soleil brille chaque jour tout là-haut. Son éclat dans tes yeux me rend heureux, amoureux. Nous, tous les deux, dans notre monde merveilleux. En symbiose dans cette bulle qui s’articule. A la jointure d’un autre univers, ses fractures. Nous aveugles pour ne pas voir. Comme les petits singes, la main sur la bouche, les yeux, les oreilles pour ne pas savoir. Nous berçant d’une illusion devenue notre raison. Tournant et retournant autour du lac notre cul de sac. Dans notre monde merveilleux on ne cherche rien. On ne trouve rien que des jours sans fin suffisant à notre faim. S’aimer est notre devise loin du cours de la bourse, la chute de ses devises. Montent à la surface de l’eau les bulles sorties de la vase. Fleurissent toutes ces fleurs que l’on ne mettra jamais dans des vases. On s’endort quand le jour se teinte de gris. On se fait petit. Pour éviter d’avoir peur,  se protégeant de notre torpeur. Transis, avachis, alanguis. On ferme les yeux pour que tout aille mieux. Dans notre monde merveilleux, on coule des jours heureux. Les gens ne sont pas envieux ou capricieux. Se promènent comme des pingouins autour du lac. Marchent en rythme sur la mélodie et son tic-tac. Tout se passe bien.  Sans le moindre couac. Nous sommes heureux dans notre monde merveilleux. Main dans la main. Toujours en fermant les yeux.

 

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Les enfants de Görlitz

Publié le 2 Mar 2015 | Aucun commentaire

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Je ne sais par où commencer ? Torturer leurs souvenirs en extraire l’essence. Ce passé où l’âme se balance dans leurs existences. J’aimerais t’emmener, te raconter. Sortir du carton de leurs musées. Les jouets avec lesquels ils s’amusaient. Dans les rues face aux palais. Dans les ruelles, leurs cachettes éternelles. Entre des chevaux, des gens bien habillés. La douceur de leur enfance. La pertinence d’une insouciance. Le temps s’écoulant en les effleurant. Doucement. S’amusant en les caressant. Les étés à battre le pavé. A crier, se chamailler. Dans l’indolence de leur adolescence. Jusqu’à cette guerre, son enfer, ses misères. Vivant comme des vers de terre. Venue tout briser, tout effacer. Laissant crever le passé. Faisant pousser des arbres échevelés. Sur des balcons abandonnés. Squelettes articulés au vent mauvais. Venu s’abattre sur la cité. Spectres faméliques de palais gothiques. Splendeur d’une grandeur. L’expression d’une douleur. Portée par la mélancolie d’une nostalgie. A la vie, à la mort, sur les murs d’une profonde désolation s’écoule le sort de leur frustration. Sournoise, narquoise. Rédigeant sur le paravent d’un autre temps. La lettre de leur mémoire effacée. Ces vestiges, leurs vertiges. La tête vide dans les rues de Görlitz  le vent, la pluie, une mélancolie. La pénombre se glissant entre les failles des murailles. Le regard se heurtant sur les pierres du brouillard. Écoutant chanter sous le voile à peine clos. Les voix du passé, leurs mots. Je ne sais par où commencer ? Torturer leurs souvenirs en extraire l’essence. Imaginant cette puissance, son opulence. Alors que le soleil s’endort, coule le triste sort. D’une ville fantôme vide de ses mômes. Orpheline d’un passé, la faisant vibrer. Le temps où crevaient les arbres sur les balcons des palais. Où battait l’indolence de leur adolescence. Jusqu’à cette guerre, son enfer, ses misères. Maquillant les rues de Görlitz d’une tristesse infinie. Dans le souvenir de ses enfants partis. J’aimerais t’emmener, te raconter. Là-bas, la ville mélancolie.

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