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gothique et romantique

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Une chose de toi

Publié le 19 Fév 2015 | Aucun commentaire

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Une chose de toi. Traînant sur l’herbe. Flottant dans l’air. Douce comme nos verbes. Caressant la pierre. Folle, plus forte que la mer. Les yeux bleus. Nos rêves pieux. En enfer ou dans les cieux. Un bout de toi. Traîne en moi. De ci de là. Par ci, par là. Ondulent les flammes de bougies. Deux par deux. Unies. Toujours réunies. Contre le vent. La pluie. Tout le temps. C’est ainsi. Notre folie. S’enfuyant vers l’infini. Emportant notre essence. Au bout de bâtons d’encens. Un zeste de fumée. Un reste évaporé. Les yeux émerveillés. De les voir s’envoler. Là où l’on souhaiterait se projeter. Je ne peux qu’espérer. Toi, m’attendant. Moi, te retrouvant. Ce rêve envoutant. Bat en moi. Comme une chose de toi. Traînant sur l’herbe. Flottant dans l’air.  Comme un proverbe. Fait des mystères. Dont personne n’écoute l’air. Plus vieux que la terre. Nos mains réunies. Des nuits entières. Sous la lumière de bougies. Il me reste une chose de toi. L’envie, la foi. Que ces souvenirs ne meurent pas. Nous donnant ce pouvoir-là. De nous revoir. Plus tard, au terme d’un soir. Où s’éteindront les ombres, leurs humeurs sombres. Le bal maudit. Un temps qui a pris trop de temps. Pour réanimer nos années enfuies. Sur le rythme lent d’accords discordants. En ayant entendu l’écho du chaos. Une agression qui abuse. Anesthésiant ce qu’on refuse. L’oubli. Et, qu’il en soit ainsi. Il y a en moi. Une chose de toi. Une poussière pour résister. La volonté que tu en sois fier. Luttant contre cette faiblesse qui abaisse. La facilité de t’oublier.  Je ne veux te trahir. Je ne peux enfouir. Nos souvenirs de ce passé qui ne doit mourir. Il me reste si peu. Un bien précieux. Une chose de toi. Indéfini. Un fil de nostalgie. Tombant des étoiles. Sur lequel glisse ma mélancolie.

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Mannequins

Publié le 18 Fév 2015 | Aucun commentaire

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Il y a ces larmes qui ne peuvent couler. Ces regards usés et fatigués. De longs soupirs derrière des visages de cire. Nos poses figées, la poussière de nos misères. Les ombres, le noir de nos yeux aveugles. La souffrance qui hurle, beugle. Dans nos têtes immobiles. Impassibles, incapables d’entendre nos pas bruisser. Sur le parquet. Las et là, déposés comme des fossiles. Toutes ces nuits passées à s’épouvanter. D’un rien jusqu’au lever d’un matin souverain. Une ombre, une clarté, la pâleur d’une première chaleur. Sur la lande abandonnée, notre destinée.  Victimes de ce charme ayant corrompu nos larmes. Au bout du drame de ne pas savoir. Ce qu’il y a au-delà du noir. Plus loin, épuisés d’avoir trop joué avec la fatalité. Pour s’amuser, s’éprouver. Durée de vie jusqu’à son extrémité. Union stérile avec la fatalité. Si éloignées de notre réalité. Puisant dans l’indolence cette forme de déviance. Nous volant le plaisir de se mouvoir. En restant figés pour se saisir du pouvoir. De contenir le temps. Indéfiniment pour si longtemps. Qu’il ne reste plus que des apparences. Le début d’une certaine errance. Nos esprits enflammés de ne plus traîner. Un corps alourdi de ses envies. Flemmardise ou vantardise ? Séquestrés dans une chambre faiblement éclairée. Vivant sans s’éprouver. Les yeux fermés pour s’empêcher de veiller. Le rêve pour s’évader. Seul, troublant l’image d’une totale dépendance. Dans une parfaite obéissance. Sur la toile d’un tableau brillamment exécuté. Avec des mannequins, des pantins. Dessinant l’histoire. Présents chaque matin, chaque soir. Et, ces larmes qui ne peuvent couler. Ces regards usés et fatigués. De longs soupirs derrière des visages de cire. La perfection en réflexion. D’une image dans le miroir. Troublante sensation. De presque décevoir. Aux limites du canular. Jusqu’à demain, bien plus tard. Sans y voir la trace d’un mauvais hasard. On voudrait le crier. Nos bouches sont fermées, scellées. On voudrait se lever. Nos jambes sont bloquées, paralysées. Il n’y a que cette pose figée. Pour gêner, embarrasser. Déformer la violence de cette fausse vérité. Notre histoire sans espoir. Mannequins sans lendemains.

 

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Au bout du monde

Publié le 12 Fév 2015 | Aucun commentaire

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Au bout du monde, il y a une poignée d’arbres. De la neige, le brouillard, un sol dur comme du marbre. Au bout du monde, il y a l’écho d’un piano. Le lent mouvement d’un adagio. Une meute de loups. Se regardant le regard cruel. Murmurant des mots fous. Dans le langage éternel. D’un duel entre le bien et le mal. Au bout du monde, il y a le silence létal. Qui endort aux portes de la mort. Les mains et les pieds froids. Le vent qui a tous les droits. Mordant, enivrant les derniers vacillements. Au bout du monde, il y a l’impossibilité de voir. Si le blanc de la neige masque les rêves noirs. Habille le brouillard de hasard. Sans chercher à vouloir. Faire l’effort de savoir. Plissant les yeux en s’aveuglant du néant. Au bout du monde, il y a l’absence. Tombant violemment comme une sentence. L’attente et son insolence lancinante. A regarder des arbres figés. Las d’être observés. Par tous ces gens dans l’impasse. Devant ces choses qui les dépassent. Au bout du monde, il y a la folie de vouloir y aller. Pour y trouver. L’unique envie de s’en retourner. Vivre pour fuir. En ayant vu le pire. Au bout du monde, il y a le chaos. La pesanteur d’un infini que rien ne distingue du laid, du beau. Cette impression de résignation si proche du néant. Qui brûle en dedans. La répétition d’une régression. Portée par l’écho d’un piano. Le lent mouvement d’un adagio. Au bout du monde, il y a la peur. D’avoir commis une erreur. L’étouffante oppression d’une obsession. De courir vers l’infini de s’y fracasser. Pour avoir mal et exister.

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Le vent mauvais

Publié le 11 Fév 2015 | Aucun commentaire

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Sur les pierres de mon cœur asséché s’écoulent les frissons de ton âme blessée. Ces vacillements du temps effleuré d’un battement d’aile mesuré. Ourlant le cadre d’un ciel mal luné. S’abandonne le regard blasé de nos péchés oubliés. La violence de nos combats épuisés. Ces corps à corps endiablés. Tes luttes pour résister. Restent des fenêtres crevées, des escaliers las d’être piétinés. S’assèchent les larmes de cette  cruauté. Tout casser pour exister. Exister en ayant tout brisé. Nous sommes fous à lier. A toi enchainé. A tout jamais. Crever de t’aimer. Sur ce corps que tu m’as donné. Que j’ai griffé, déformé. Tu tremblais. Tu suppliais. Je ne pouvais t’écouter. Tu pourrais me pardonner, tout m’enlever. Il te reste juste  à susurrer. Que je ne suis pas aussi mauvais. Qu’il n’y paraît. Ta rage pourrait t’égarer. Je ferais semblant de l’ignorer. Pour te rattraper. Ta cajoler. Avec cette folle envie de tout recommencer. Rien ne nous sera épargné. Les pierres tombant une à une. Nos nuits sans lune. La mort dans ton ventre qui se tord. Tes murs se lézardant à toute allure. Je fais semblant de ne rien voir. Te laissant le droit de croire. Que tout peut s’arranger. Ta laideur, l’ombre de toutes tes terreurs. Cette lèpre que le noir de tes nuits ne peut masquer. Tes yeux embués de ne pouvoir oublier. Ce passé où ta beauté resplendissait. J’ai ma part de cruauté. Je ne te l’ai jamais caché. Je t’ai violé m’engouffrant entre tes fissures. L’amorce de toutes tes brisures. L’effritement de ton engourdissement. L’émiettement de nos sentiments. Mariés pour le pire. Tu délires. Tu expires. Je soupire. Soufflant l’unique vérité. Je ne suis et je ne vends que du vent.

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A huit heures

Publié le 9 Fév 2015 | Aucun commentaire

A huit heures

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A huit heures, on s’est dit au revoir. Sans chercher à se revoir. On a rangé le mobilier. Laissant les rideaux écartés. Regardant le soleil entrer. Comme si de rien n’était. Le parquet ciré. La poussière enlevée. On s’est retirés. Avec l’idée. De ne jamais revenir. Le dos tourné pour en finir. A huit heures, on s’est séparés. Sans se retourner. Nos pas ont crissé sur le gravier. Il pleuvait. Le visage détrempé. Les cheveux mouillés. Tu t’en moquais. Moi aussi. Sans rage, sans envie. De s’écharper encore et encore. Jusqu’à la mort. C’était la fin. Notre fin. A huit heures, on s’est quittés me projetant vers l’infini. Loin de ton ennui. De tous tes cris. Ce passé entravé. Notre château glacé. Ses portraits figés. Nous au milieu. Ne croyant plus rien. Ni à dieu. Nos mains. Pour s’écharper, se griffer. Des plaies sur nos visages défaits. Je te hais. Tu me hais. A huit heures, on a tout arrêté. Laissant le silence s’imposer. Dans les couloirs, ton boudoir. Au cœur du château de notre désespoir. Là, où tu voulais régner. En reine. Du poison dans mes veines. Le battement de mon cœur lent. L’angoisse montant doucement. Te détestant. Toi, tout autant. A huit heures, on a brisé la charme. Nous emprisonnant. Sans  larme. La rage en-dedans. Sans enfant nous écartelant. Juste le vomi. De ce ressenti. Notre ennui. Je m’enfuis. Tu me fuis. A huit heures, on a savouré ce bonheur. De s’oublier. Il le fallait. Rien à regretter. Tout à jeter. L’erreur du passé. De s’être rencontrés. Attirés. D’avoir fait semblant de s’aimer. Tu m’as copié. Je te l’ai reproché. On s’est déchirés. Émiettés. Rapprochés. Pour mieux se gifler. A huit heures, on n’a pas commis l’erreur de se réconcilier. Comme par le passé. Pour se mentir ou se punir ? On s’est séparés après tant d’années. A penser le faire. Sans parvenir à le faire. Aimant notre enfer. Ce que nous avons sur terre. Se délectant de l’appauvrissement de nos sentiments, leurs misères. Je te hais. Tu me hais. Le trait d’union. De notre union. Sans contrefaçon. A l’unisson. De l’horloge du temps. Que je pourfends. Irrémédiablement. A huit heures, tes talons se retournant. Ton dos masquant. Le visage de tes yeux s’embuant. Je le sais. Combien de fois avons-nous essayé de nous séparer ? Sans penser mourir. Sans aboutir. Demain, on recommencera. Jusqu’ au jour où l’on y parviendra. A huit heures ou plus tard dans le leurre de trouver le bonheur ailleurs.  Tu es revenue. Je t’ai attendue. Un large sourire. On n’est pas prêts d’en finir. A neuf heures, on est heureux de se revoir. Avec l’espoir de se revoir. On a déplacé le mobilier. Fermant les rideaux écartés. Empêchant le soleil d’entrer. Comme si de rien n’était.

 

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