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gothique et romantique

Posts made in décembre, 2014

Si tard en ce soir de fête

Publié le 11 Déc 2014 | Aucun commentaire

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Il y a ce chant, une berceuse. Ses paroles heureuses. D’une fenêtre envolées. Jusqu’à nous tombées. Au cœur d’un été. Dans une rue de Vienne. La grande autrichienne. Égarés dans les vapeurs. D’une nuit et ses chaleurs. Lentement et en douceur. Les yeux fermés. Marchant sans se presser. Pour mieux gouter. Le plaisir d’aimer. Se toucher. Romantiquement, tendrement. Devant les lumières. Sous les voutes de pierres. Furtivement, désespérément. Avec l’attirance. D’une irrésistible dépendance. La force de briser l’écorce. De violer toute résistance. Fatalement, diaboliquement. Nous, jusqu’au bout. D’une nuit, ses mélancolies. Il y a ce chant, une berceuse. Ses paroles heureuses. Nos âmes vagabondes. Sur la terre ronde. Arrachant d’un piano. Les larmes de trop. Qui font naître nos peurs. Égarés entre douceur et terreur. Sur les rives du Danube. Toi et moi qui titubent. Sous l’iceberg de notre ivresse. Laissant flotter nos faiblesses. Dérivant au cœur d’un été. Dans une rue de Vienne. La grande autrichienne. Avec nos fragilités. Cette sensibilité. La violence de nos émotions. L’immense pression. De ressentir ce désir. Nos corps qui s’attirent. Il y a ce chant, une berceuse. Ses paroles heureuses. Parlant d’avenir, de grandir. De jours lointains. En ne pensant qu’à demain. Sans aller à plus loin. Au-delà n’existe pas. Une vérité sans projet. Un amour sans rigueur. Qui engendre nos peurs. Mélangeant douceur et terreur. Sur les rives du Danube. Toi et moi qui titubent. Cette nuit, sa mélancolie. Le brouillard dans nos têtes. Si tard en ce soir de fête. Avec ton être qui m’entête.

 

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The length of ours nights

Publié le 10 Déc 2014 | Aucun commentaire

The length of ours nights

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The length of ours nights breathes the languor of ours souls. On the walls our shades in all the directions crumble.  Tested to wander on the ground and in the airs. Not finding more image in the reflections of the past. Disturbed, gently hemmed. On the pavement the slow step of passers by trails. I intend you to whisper yourself tenderly. Are we still alive? Listen To the wind, looks in front. Lights of the night. Extending; you and me going towards the infinite one. Without goal, nor desire. Just invaded.  By the moon, the cold recovering us. Remember the rays of the sun. Their heat, flight of the bees. This softness bewitching. There remain words to maintain the memory. Without feeling it. It was well. Better than our shades snuggled and stiff in the half-light. Do you remember ? Our alarm clocks, fog in the fields, the languor of each morning. Bathed softness, of torpor. Stretching itself until more hour. It was well. A long time ago. I lie you. I remember any more nothing. Do not remain that our shades crumbling on the walls. All these things of which I am not sure any more. Wind, rain, the color of your eyes, odor of your hair. It is too far. Are we  still alive? I can speak to you about the Sleeping Beauty. To make seeming tenderly, lovingly. to Save time. Over the next night, the following ones, before returns. On the pavement the slow step of the passers by. Our shades eroding by repeating the wearying way. To know more if one can believe. In us, these possible black mornings driving out our skies. Are we still alive? I do not think it. Victims of a terrible sentence. Where the length of ours nights breathes the languor of ours souls.

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La longueur de nos nuits

Publié le 10 Déc 2014 | Aucun commentaire

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La longueur de la nuit respire la langueur de notre essence. Sur les murs s’émiettent nos ombres dans tous les sens.  Éprouvées d’errer sur la terre et dans les airs. Ne trouvant plus d’image dans les reflets du passé. Troublé, doucement ourlé. Sur le trottoir traine le pas lent de passants. Je t’entends me susurrer tendrement. Sommes-nous encore vivants ? Écoute le vent, regarde devant. Les lumières de la nuit. S’étendant; toi et moi marchant vers l’infini. Sans but, ni envie. Juste envahis.  Par la lune, le froid nous recouvrant. Rappelle-toi les rayons du soleil. Leur chaleur, le vol des abeilles. Cette douceur cuisante, ensorcelante. Il reste des mots pour entretenir le souvenir. Sans le ressentir. C’était bien. Mieux que nos ombres blotties et transies dans la pénombre. Tu te souviens ? Nos réveils, la brume dans les champs, la langueur de chaque matin. Baigné de douceur, de torpeur. S’étirant jusqu’à plus d’heure. C’était bien. Il y a longtemps. Je te mens. Je ne me souviens plus de rien. Ne reste que nos ombres s’émiettant sur les murs. Toutes ces choses dont je ne suis plus sûr. Le vent, la pluie, la couleur de tes yeux, l’odeur de tes cheveux. C’est trop loin. Sommes-nous encore vivants ? Je peux te parler de la Belle au bois dormant. Faire semblant tendrement, amoureusement. Gagner du temps. Sur la nuit prochaine, les suivantes, avant que ne revienne. Sur le trottoir le pas lent des passants. Nos ombres s’érodant en répétant le chemin lassant. De ne plus savoir si l’on peut croire. En nous, en ces possibles matins chassant nos ciels noirs. Sommes-nous encore vivants ? Je ne le pense. Victimes d’une terrible sentence. Où la longueur de la nuit respire la langueur de notre essence.

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Des perles de pluie

Publié le 8 Déc 2014 | Aucun commentaire

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Demain, au petit matin. Nous irons cueillir des perles de pluie sur les eaux gelées d’un lac oublié. Plus loin que les sommets de montagnes enneigées.  Là où sommeillent les loups au bout du bout d’un ciel étoilé. En cet endroit où la terre est plate et s’achève par un vide infini. Nous sauterons vers cet autre sol où naissent les perles de pluie. Dans le cocon de nuages verts et alanguis avec cette terrible envie. De tomber sur des champs aux herbes rouges et bleues. Là où l’on s’étendra  tous les deux. En changeant les couleurs des cieux d’un simple vœu. D’une baguette dessinant le merveilleux. Dans ce pays où les arbres seront jaunes et chamarrés. Se métamorphosant tout au long de la journée. Il suffira d’un regard, d’une pensée. Pour les voir se transformer au gré de notre volonté. Ensuite, nous irons nous perdre dans la vaste forêt. Recouvrant cette terre imaginaire. Il n’y a pas de mal à croire qu’on peut le faire. Cela nous apportera peut-être plus d’audace. Pour donner des couleurs à nos jours qui s’effacent. Prend le pinceau, trace sur la toile des teintes tenaces. Qu’elles soient vives et belles, qu’elles nous rappellent la fragilité des choses essentielles. Comme cette fusion passionnelle. Nous amenant en cet endroit où la terre est plate et s’achève par un vide infini. Avec ce rêve inabouti. D’aller cueillir des perles de pluie sur les eaux gelées d’un lac oublié. Que nous avons cherché. Que nous n’avons jamais trouvé. Sans regret. Sans larme venue s’écouler. Dans ce pays où les arbres sont jaunes et chamarrés. Sur cette terre imaginaire où nous sommes venus nous abandonner.

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Imposteur

Publié le 3 Déc 2014 | Aucun commentaire

Imposteur

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Les couleurs délavées d’un ciel fait pour pleurer dégoulinent le long de tes pas. Laissant traîner ta pesanteur tentaculaire sur des murs las. De te voir passer, ton ennui suintant, tes mains poisseuses, tes cheveux gras. Ta puanteur véhiculant tes aigreurs. On pourrait te tuer ou t’embaumer, il n’y aurait personne pour te réclamer. Ni bon, ni mauvais, juste lent, mal luné, traînant pour traîner, parlant pour parler. Des mots fades et répétées, faisandées, inappropriés, que personne n’a envie d’écouter. Tes yeux globuleux d’un être peureux, une peau boutonneuse, des ongles sales grattant le temps sur les cordes d’une mauvaise guitare. Tu déambules dans le noir, te raccrochant à des murs qui voudraient fuir de de te voir. Maintenant ou plus tard. Il y a tes essoufflements, tes mauvais relents témoignant que tu existes. Les portes et les fenêtres se fermant, une quarantaine imposée pour fuir ta piste. Où tu te hasardes, seul, te croyant original, personnage fabriqué qui pue pour être vu. Le croit-il ? D’autres parlent d’un imbécile. Solitude, platitude le long du trottoir seul dans le soir. Les couleurs délavées d’un ciel fait pour pleurer dégoulinent le long de tes pas. Il n’y a que toi chaque nuit à être là. Pourquoi ? Ton horizon tourner en rond. Tu n’as d’autre loi. Te voutant un peu plus chaque jour, te ratatinant, laissant ta tête émerger comme un nénuphar dans une mare. Boueuse où il n’y a plus de canards. Partis ailleurs chercher leur bonheur. Il n’y a que toi pour ne pas le voir. Tes sourires mièvres, tes dents cassées, jaunies. Cette haleine de vomi. Qui pourrait t’embrasser, te désirer ? Il faudrait être fou, suicidaire ou jamais lavé. Tu trouves toujours le nord. Pour diriger tes pas avec le même ressort. Vers des expositions de bouts de ficelles tirées de poubelles. Extatiques ou pathétique, tu les déclares belles. Mieux, elles t’ensorcellent. Avec la même ritournelle. Donnant des mots à tes dérives, des poses aux choses que tu oses. Imposteur. Avec un égal bonheur. Se jouant du temps, de ses relents. Derrière lui les couleurs délavées d’un ciel fait pour pleurer dégoulinant le long de ses pas. On a envie d’écrire le texte d’une mauvaise chanson. Où tu serais le héros sans d’autre raison. Pour crier, hurler, se libérer de te voir passer. Tous les jours, chaque année, sans s’arrêter, marchant la tête baissée. Et te dire que le monde est rond. Que tu seras obligé de repasser. Bien que le tien soit carré. Avec des angles obtus où tu restes bloqué. Dans les méandres du temps, sans personne pour te libérer. A une autre époque où poussaient des ailes aux phoques. Il n’y a que toi à l’avoir connue. Tu n’en es jamais revenu.

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