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gothique et romantique

Posts made in avril, 2014

Le tramway

Publié le 9 Avr 2014 | Aucun commentaire

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Tourne le manège des jours et des semaines étirant les mois et les années dans une même peine. Sur la répétition d’une partition se balançant entre les rails du tramway. Emportant la séquence cadencée d’attentes renouvelées. Rythmant le manège enchanté prisonnier d’un unique trajet. Chaque fois répété au point de ne plus regarder. Derrière la vitre la vie se dérouler. Ni le décor majestueux s’étaler. Il n’y a que le vrai de se précipiter pendu au fil d’une destinée. Transportant les pantins désarticulés, démembrés de se déhancher sur les rails du tramway. Insensibles aux senteurs de l’humidité baignant la fin de journée. S’affole l’impatience donnant au cœur sa raison de battre. La précipitation de calculer le temps perdu, les heures gâchées à s’immobiliser. Dans une attente forcée à combattre. Ordonnée par le métronome de rails se tordant sous les roues du tramway. Ne se lassant jamais de répéter. Chaque jour sans s’épuiser le même trajet. Marquant la répétition, des heures et des années. Que tous empruntes en vieillissant, en s’exténuant pour finir par abandonner. Avec la certitude que toujours sera pareil en étant présents ou absents, imaginant les yeux fermés. L’instant où les portes s’ouvrent ou vont se refermer. Dans la douceur d’un balancier figé par sa raison d’exister. Pendu à l’horloge du temps qui aime à se répéter. Qu’hier et demain seront comme aujourd’hui, lents et mesurés. Emportant les attentes, les envies de se précipiter. Dans le rythme cadencé se balançant entre les rails du tramway. Que l’on peut aimer ou détester. Que rien jamais ne pourra arrêter. Fais pour vivre en étant enfermé sur la ligne parallèle de rails figés. Personne ne sait si le rêve ne serait pas de s’en échapper ? Apportant de la folie, une porte ouverte sur l’imaginaire afin de s’envoler. Jusqu’à un ailleurs libre et libéré. Tout de suite bridé par cette impérieuse nécessité. Que personne ne comprendrait le manque de respect. De cette loi qu’est la ponctualité. Faisant tourner le manège des jours et des semaines étirant les mois et les années dans une même peine. Sur la répétition d’une partition se balançant entre les rails du tramway. Pour toujours et à jamais.

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La dernière image

Publié le 8 Avr 2014 | Aucun commentaire

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Il y a nos pas qui traînent le long du grand fleuve. Un décor de lumières qui baignent nos rêves. La douceur d’une nuit de mars avant qu’il ne pleuve. La langueur d’une journée qui s’achève. L’envie de la retenir. Pour l’empêcher de s’ensevelir. Dans l’histoire d’un passé qui chaque jour s’écrit. Parlant du bon et du mauvais dans le livre de nos vies. Brillent les étoiles que l’eau a englouties. Dans le reflet du miroir d’un ultime sursis. Il y a cette envie. Qui n’est pas un caprice juste le terme d’un instant magique. Où la dernière image conservera le cœur de ce moment unique. Protégeant les couleurs de nos souvenirs s’assombrissant. Quitte à en oublier les odeurs et les bruits. Libérant dans une pause figée l’âme des choses qui nous ont transportés. Permettant de s’en aller, de ne plus revenir, sans jamais perdre la nostalgie. De nos pas traînant le long du grand fleuve. Sans trace, ni empreinte, mélangé à l’histoire d’une présence invisible. Où tant de gens sont passés sans témoin, ni preuve. Juste portés par le courant des eaux paisibles. Se chargeant de leurs peines, de leurs joies avant que la nuit ne s’achève. Dans un décor de lumières qui baignent nos rêves.

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Four minutes zero two

Publié le 3 Avr 2014 | Aucun commentaire

Four minutes zero two

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The sound of a piano, sad and dark notes running on the web melody. Drawn Up to equip the house with all your secrecies. Those that I imagine, which you will never deliver to me. I pass in insipid and gray shade in front of this door that it is impossible for me to push. I am erased without that not wearying me. Carried by the music of this piano on which you cheeks for me. In this waiting of you who will not break my faith. Run out the time of a vague hope. Also far that my chance will go. Four minutes zero two of happiness torn off with white and black from the piano. Each time repeats this slow rhythm, melancholic person and beautiful. Carrying the tears with the eyes. Manufacturing this other idea of the marvellous one.  Behind which you shelter protected by massive and luminous walls. I imagine big rooms, recesses. Where you protect yourself hiding your capricious desires. Beautiful and inaccessible, frail and sensitive. I draw you thus. That gives the impression to me that I understand you, that we could be friendly. There are so many things which could bring us closer. The fact sometimes of crossing. You, outgoing of these luxurious cars which take you along to walk you. Me passing, returning to work. It is little. But we could be happy. Four minutes zero two. Of music which sometimes escapes from your window. Sent to the sky or me perhaps? A exchanged furtive glance which I remember. Who retains me. Did I see your eyes, I do not know if you remember mine? Each evening per same hour, I pass and pass by again. Trusting randomly. In advance or too late. We will cross. We will hear. The sound of a piano, sad and dark notes running on the web melody. Drawn Up to equip the house with all your secrecies. Those that I imagine, which you will never deliver to me. That I could not ask you. There will be the softness of your hands. The hot breath of this divine wind. Cherishing my face, I close the eyes. Four minutes zero two. Of happiness to be happy. This evening, you took the time to look me before playing. Your fingers skim the keys while perhaps thinking of me. I dare to believe it, I want it, I have only you. In the vacuum, there are images, shades and then us two. Coiled in a recess of the large house. Where the lights do not shine more than thousand fires. Half-light where our passions are connected. At the borders of the insanity. I have only one dream for companion. And the sound. Of a piano which you cherish without hesitation. Causing so many storms in my heart in love. Who beats to the rhythm of your pulsations, time so four minute  zero two. I timed it. I wanted to engrave it. In my memory to know. A small crumb of hope. Connecting to me forever to you. Negligible and so long-lived that you sent until me.

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The call of the last kiss

Publié le 3 Avr 2014 | Aucun commentaire

The call of the last kiss

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There is an image which returns unceasingly as a door which is not able to be closed again. Rubbed, used on the chess-board of the regrets, the rejected words, the thoughts built without being delivered. Out of fear of not being understood or simply by cowardice.  There is this image of a face which from goes away, that nothing does not retain.Not even a memory, a tear, an epic of the hand. There weighs this impossibility in heaviness forced to remain spectator. Victim of an absorption, of a reclusion in a space time when slowness infiltrates. To see dissipating itself behind the clouds of the memory. The promptness of a glance, the light of a smile, the momentary reflection of happiness. There remain nothing or if little to choose between hope or despair. There is so much to rebuild, fill the vacuum, to make up the scars to be juggled with the artifices of the day and the evening. It bathes like impotence around pocket of resistance. Who lights the light of the wrapped memory of the lapse of memory of the years. Without tolerance in a total dependence. This wire impossible to tend between reality and the past. Half-compartment at the time to connect it. Who however always seeks to connect himself. Beyond the fog, out-of-date and frozen images. In the posture of statues planted in the commemoration of an abandoned idea. At the moment when the veil rose, carrying their secrecies. Leaving only the memory of a set ablaze glance, the call of the last kiss. There was only him for giving him.

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Quatre minutes zéro deux

Publié le 3 Avr 2014 | Aucun commentaire

Quatre minutes zéro deux

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Le son d’un piano, des notes tristes et sombres coulant sur la toile d’une mélodie. Dressée pour habiller la maison de tes secrets. Ceux que j’imagine, que tu ne me livreras jamais. Je passe en ombre fade et grise devant cette porte qu’il m’est impossible de pousser. Je m’efface sans que cela me lasse. Porté par la musique de ce piano que tu joues pour moi. Dans cette attente de toi qui  ne brisera pas ma foi. S’écoule le temps d’une vague espérance. Aussi loin qu’ira ma chance. Quatre minutes zéro deux de bonheur arrachées aux blanches et aux noires du piano. Se répète ce rythme lent, mélancolique et beau. Portant les larmes aux yeux. Fabriquant cette autre idée du merveilleux.  Derrière lequel tu t’abrites protégée par des murs massifs et lumineux. J’imagine des grandes salles, des recoins. Où tu te protèges cachant tes désirs capricieux. Belle et inaccessible, frêle et sensible. Je te rêve ainsi. Cela me donne l’impression de te comprendre, que nous pourrions être amis. Il y a tant de choses qui pourraient nous rapprocher. Le fait parfois de se croiser. Toi, sortant de ces voitures luxueuses qui t’emmènent te promener. Moi passant, rentrant de travailler. C’est peu. Mais nous pourrions être heureux. Quatre minutes zéro deux. De musique qui parfois s’échappent de ta fenêtre. Envoyées à moi peut-être ? Un regard furtif échangé dont je me souviens. J’ai vu tes yeux, te souviens-tu des miens ? Chaque soir à la même heure, je passe et repasse. Faisant confiance au hasard. En avance ou bien trop tard. Nous nous croiserons. Nous entendrons. Le son d’un piano, des notes tristes et sombres coulant sur la toile d’une mélodie. Dressée pour habiller la maison de tous tes secrets. Ceux que j’imagine, que tu ne me livreras jamais. Que je ne pourrais te demander. Il y aura la douceur de tes mains. Le souffle chaud de ce vent divin. Caressant mon visage, je ferme les yeux. Quatre minutes zéro deux. De bonheur à être heureux. Ce soir, tu as pris le temps de me regarder avant de jouer. Tes doigts effleurent les touches en pensant peut-être à moi. J’ose le croire, je le veux, je n’ai que toi. Dans le vide qui m’habite, il y a des images, des ombres et puis nous deux. Lovés dans un recoin de la grande maison. Là où les lumières ne brillent plus de mille feux. Pénombre où s’enchaînent nos passions. Au frontières de la déraison. Je n’ai qu’un rêve pour compagnon. Et le son. D’un piano que tu caresses sans hésitation. Provoquant tant de tempêtes dans mon cœur amoureux. Battant au rythme de tes pulsations, le temps si court de quatre minutes zéro deux. Je l’ai chronométré. Voulant le graver. Dans ma mémoire pour savoir. Petite miette d’espoir. M’unissant à toi. Infime et vivace que tu as envoyée jusqu’à moi.

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