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gothique et romantique

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Les silences d’ailleurs

Publié le 17 Déc 2018 | Aucun commentaire

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Je m’enivre de ces silences d’ailleurs. Venus de combats intenses et furieux. Ces déserteurs qui errent plus loin que l’enfer. Si tard à la fin de longs soirs de hasard. Malheureux s’endorment sans jamais trouver la paix. Se lovent frileux dans les rêves. Musardent quand le jour se lève. Craquent des allumettes sur les terres secrètes. Où batifolent les ombres de la pénombre. Jouant avec des fantômes capricieux et curieux. Glissant sur des toboggans vertigineux.

Je m’enivre de ces silences d’ailleurs. Fluidifiant  les soubresauts de mon âme. Ces variations entre bonheur et malheur. Sur le fil d’une intense mélancolie de l’âme. Quand les notes des violons pleurent. Lorsque la pluie tombe des ciels gris. Apportant le sombre et le froid. Quand l’heure joue aux dés. Avec le hasard d’un ciel bleu. Offrant une rose noire aux mariés. Leur assurant l’éternité. Leur proposant de les croire. Qu’ils sont bien ces oiseaux d’espoir.

Je m’enivre de ces silences d’ailleurs. Comme des alliés d’un combat sans fin. Gladiateurs sans armure aux cœurs d’or. Terrassant des charlatans habillés en arlequins. Paroliers de textes interdits de paradis. Or le divin n’a pas la couleur de l’étain. Il peut être sombre et mesquin. S’habille d’oripeaux multicolores pour effrayer les corbeaux. Mais il donne la force d’entrer sur le ring. Pour combattre des hordes de vikings.

Je m’enivre de ces silences d’ailleurs. Ces enfants issus de mes cauchemars. Terreurs que j’achète avec des livres sterlings. Pendant qu’ils font de mes souffrances des loopings. Fêtards sans compassion pour mes peines. Je me plains dans une démarche vaine. Ils sont bagnards goguenards. Ont l’œil vif, le poing leste. Je les porte, les supporte. A l’entrée de nuits affreuses comme la peste. Ce tunnel qui connaîtra une issue demain. En levant le voile blême d’un petit matin.

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Les émotions silencieuses

Publié le 11 Déc 2018 | Aucun commentaire

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Ai-je encore le temps ? De parler aux émotions silencieuses. Ces variations qui se cachent et s’attachent. S’enlaçant parmi les heures furieuses. D’un vent brusque et arrogant. Ai-je encore le désir ? De maîtriser les caprices furtifs. Des épreuves qui font souffrir. Ces plaies toujours à vif. Dont les cicatrices racontent l’histoire. Répétitive des soirs de désespoir.

Pourrais-je comprendre l’illusion ? De banaliser l’émotion anxieuse. Qui éteint les passions. Avec le souffle d’une fatalité envieuse. Tout en affichant un sourire envoutant. Ai-je encore le désir ? De fonder des projets immodérés. Délires subtils entre le réel et l’impossible. Ces squelettes du corps de mes possibles. Sur lesquels se tendent les fils. Où pendent les ossuaires immobiles.

Saurais-je encore aimer ? De cette force totale et furieuse. Qui ravage et fait rêver. En se lovant capiteuse. Dans le bouillonnement d’un sang. Coulant sur des rives s’endormant. Ai-je encore le désir ? Des jours anciens et de maintenant. Parlant à mes paresses endormies. Je leur ai promis le paradis. Mais se contentent de poésies. Parsemées de copeaux de nostalgie.

Alors je fais de mon impuissance. Ce premier mot de tolérance. Réglé sur la boussole d’un nord affectif. Dans le dédale de mon errance. Où s’évaporent les principes inactifs. De poisons de tant de souffrances. Mes variations qui se cachent et s’attachent. S’enlaçant parmi les heures furieuses. En parlant à mes émotions silencieuses.

 

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Paraître et disparaître

Publié le 4 Déc 2018 | Aucun commentaire

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Paraître et disparaître. Dans l’instant diffus de cette fraction de seconde. Lorsque le jour emprunte à la nuit. Le velours de cette apathie féconde. Une lune assoupie et le soleil qui s’enfuit. J’irai parmi les frimas transis. Sans but et sans envie. Emporté par la vague d’un moment fragile. Dans le silence d’un temps gracile.

Il y aura le silence et puis. Le recueillement du murmure du vent. Si pressant hier et aujourd’hui. Fouettant les caprices savants. De nos paroles imbéciles. Cette grâce stupide et versatile. Dont l’usage fait des ravages. Avec l’art consommé d’abîmer. J’irai sur les chemins cabossés. Entre les fougères et les murs de pierres.

Fuir ou rugir. A la rencontre du néant. Ses bras tendus. Porté par le rêve nu. Renfermant ce trésor. D’un vide absolu. L’or blanc m’enveloppant. Les vapeurs d’un brouillard. Complice noyant le moment. En diffusant l’encens d’un présent. Braillard et capiteux. Fiévreux aussi. Je l’aime ainsi.

Il est une vérité. Sans avenir, sans passé. Juste là entre mes pas. Ensemble nous allons, nous divaguons. Dans une errance qui se ressemble. Jusqu’à plus tard. Et vers nulle part. Cette fécondité de l’absence. Est notre autodéfense. Ce bouclier atomique. Pour ne pas paraître. Pratique il permet de disparaître.

Pendant que de rien surgit la paix. Omniprésente et permanente. Envahissante et apaisante. Sans autre chose que demander. L’humanité d’un calme apaisé. Je sais que je hais. Le temps infantilisant. Qui moud le sable et broie le grain. De nos âmes pour rien.

Empruntant aux nuits du passé. Les codes incultes des temps esclaves. Excessifs et sans pitié. Pendant que hurlent sur la lave. Nos dernières octaves. Alors je vais parmi les frimas transis. Paraître et disparaître. Dans l’instant diffus de cette fraction de seconde. Lorsque le jour emprunte à la nuit. Le velours de cette apathie féconde.

Enfin, je vais te parler de nous. Nous sommes des orphelins. Ayant renié père et mère. Nous échappant de ce rêve ahurissant. Que pour paraître il faut posséder une légitimité. Et la nôtre est inexistante. Avec cette force captivante. D’être des fantômes. Instables comme l’atome. Irradiant notre testament. De lettres rouges de sang.

Chaque jour, à chaque instant. Ce livre factice guide nos pas. Il conte comment. Dévorer le temps. Ce complice latent. Présent là. Furieux et omniprésent. Qui ricane de nos métamorphoses. Prenant des postures et des pauses. Comme ces statues impures. Qui rappellent notre absence de futur.

Amers, nous sommes condamnés à trouver. Je ne sais dans quelle imaginaire. Une autre forme difforme de fécondité.

 

 

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Mélancolie

Publié le 26 Nov 2018 | Aucun commentaire

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Je pourrais fuir sans relâche. Ces jours qui m’attachent. A un souvenir, une image. Présente et sans âge. Elle aurait un visage. L’esquisse d’un sourire. Ou peut-être pire. De la tristesse dans le regard. Perdu, amer ou hagard. Loin vers un ailleurs. Ni bon, ni meilleur. Juste absent et envahissant. Porteur de ce vide étouffant. L’absence, cette impuissance. De rendez-vous manqués. De paroles étouffées. Par fierté ou par lâcheté ?

Il me manquerait le son. D’une voix évoquant le pardon. Cet accord introuvable. Parmi les broussailles. De sentiments coupables. Creusant ces failles. Impossibles à combler. Qui sont venues nous séparer. Mais il le fallait. Elles portent un nom. La fatalité d’être éprouvé. Violemment et par raison. Construisant nos différences. J’en accepte la sentence. Vivre ou étouffer ? Étouffer ou vivre ? La réponse est venue. En évacuant ce passé perdu.

Il s’en ira seul, s’écartera. De moi à petits pas. Imperceptiblement chemin faisant. Emportant sa vérité. Que personne ne viendra consulter. Il n’aura été qu’un passage. Un détail, une histoire en décrochage. D’un temps nouveau et présent. D’une autre vie, d’autres projets. Pour affronter et se projeter. Vers la force d’un jour nouveau. Un réveil forcé et ses assauts. Le sang d’un matin bouillonnant.

Mais il me reste ce rien. Comme un petit grain. Présent et obsédant. Que la mémoire projette dans un miroir. Ce reflet du passé. Glissant comme le lierre. Entre les joints de pierres. D’une muraille fragile et volatile. Je pourrais fuir sans relâche. Ces jours qui m’attachent. A un souvenir, une image. Présente et sans âge. En repoussant cette mélancolie. Si je le veux; si je le peux. Elle qui nourrit ma nostalgie.

Vivace, elle m’appartient. Nous sommes riverains. De cette impasse où fleurissent les chrysanthèmes. Des jours sombres de Toussaint. Se réveillent les lumières blêmes. D’une tristesse diffuse. Cette pénombre confuse. Où s’endorment mes extrêmes. Dans une trêve complice. Recouvrant les cicatrices. D’un anesthésiant vaporeux. Qui rend le présent. Supportable et liquoreux. Ce liquide que chaque jour je bois. Par force en pensant à toi.

Je pourrais fuir sans relâche. Ces jours qui m’attachent. A un souvenir, une image. Présente et sans âge. Mais elle est imputrescible. Rend ma quête vaine. Mes efforts impossibles. Malgré ma volonté certaine. D’oublier ce passé. Cette fable qui m’habite. Châtelaine de mes insomnies. Brisant à coups de dynamite. La faïence de ma vie. Donnant à hier. L’étendue d’un cimetière. Où j’erre la nuit. Porté par ma mélancolie.

Je lui ai donné une raison de l’aimer. Elle me rapproche de ce passé. Que je ne peux oublier. J’ai en moi ses images. Qui m’attachent sans relâche. A des souvenirs d’un autre âge. Qui ont été ou qui furent. Heureux, j’assure, je le jure. Avec le temps ils ont été transfigurés. Gommant leurs imperfections. Ma mémoire leur donnant l’absolution. Pour vivre et résister ne pas abandonner. Et sur leur tombe me recueillir. Sans être assailli par l’envie de les maudire.

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Que j’imagine

Publié le 22 Nov 2018 | Aucun commentaire

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Touche mes doigts habités de toi. Murmure des mots que j’imagine. Que tu chuchoteras comme çà. Violents, insipides et indolents. Noirs sans autre couleur que l’illumination sombre. De nos maux intemporels ; de nos yeux cruels. Nous déambulerons versatiles, superficiels. Ombres parmi les squelettes de nos démons.

Murmure des mots que j’imagine. Dans la répétition addictive. De t’entendre extatique inexpressive. Parler d’hier, de nos visions. De demain comme d’aujourd’hui. Temps où nous serions toujours amis. Obsession que je croyais, que tu annonçais. En déraison dans des poèmes. Avec passion usant de blasphèmes.

Murmure des mots que j’imagine. Dans le sang virtuel de tant de promesses. Que je bois sur tes lèvres sans cesse. Assoiffé, irradié, atomisé. J’endure notre absolu avec irrévérence. Aussi avec patience et abstinence. Sur nos corps se dessinent les rides d’or. De nos courtoisies affadies.

Murmure des mots que j’imagine. Pour donner à l’automne les floraisons du printemps. J’irai dans le verger parler à l’été. Comme un menteur, bonimenteur, charmeur. Pour obtenir l’impossible. Du soleil sur nos cicatrices. Le hale d’un bronzage merveilleux. Possible malgré nos avarices. Aux sentiments fragiles et élogieux.

Murmure des mots que j’imagine. Pour que les épouvantails de nos vies. Chassent les corbeaux aux becs jaunis. Des terres vierges de quelques paradis.  Où s’ébattent les enfants que nous avions espérés. Tous affublés d’un prénom inutile. Aux prononciations difficiles. Effacés dans un oubli sourd et maîtrisé.

Murmure des mots que j’imagine. Caricatures d’une expression qui dure. Notre immatériel décoratif. Cette suffisance arrogante. D’un désespoir toujours à vif. Lente dégénérescence de nos ornements. S’effritant parmi le rugissement d’ouragans. Il ne nous reste rien. Ce si peu qui nous retient.

Murmure des mots que j’imagine. Le matin, le soir, dans l’instant présent. Hommes de paille reflétant nos failles. Avec le caprice avilissant d’une attirance. Mémorielle et intense. Suffisance de papier dans une posture de condescendance. Je tremble, je respire ces vapeurs d’essence. Qui maintiennent en éveil nos sens.

Touche mes doigts habités de toi. Murmure des mots que j’imagine. Que je m’endorme près de toi. Que nos nuits ne soient jamais pareilles. Pour illustrer nos impuissances. Pour sublimer nos différences. Miel d’un tout et de son contraire. En caressant le velours de nos misères. Pendues sur nos épaules en bandoulières.

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