J’ai oublié l’heure qu’il était. J’ai oublié le temps qu’il faisait.
Une explosion de confettis, si petits
Par myriades en taches sur le dos des comètes
Passant sur nos corps, dans nos têtes
Aux couleurs sombres éternelles. Pourquoi je te le rappelle ?
Parle-moi de nous. De ce temps qui s’enfuit
Pour toujours. Par haine, par amour
Parle-moi de nous. Je marche sur l’eau salée
Elle brûle mes plaies. J’entends le chien grogner
Je n’ai pas d’os à lui jeter
Il faudra pourtant le calmer
Lire la suiteJ’ai oublié l’heure qu’il était. J’ai oublié le temps qu’il faisait.
Une humanité écarlate pour un jour sans pitié
Elle est chatoyante voire même flamboyante
Nous allons nous réchauffer
Devant l’âtre de sa gueule incandescente
J’exagère cette image concédante
Fausse et vulgaire. Parle-moi de nous
Des années entières. Ici, jusqu’au bout
Lovés sur la paille d’une caverne
Sur le visage des cernes. Épuisés, abîmés.
En extase devant cette éternité.
C’est notre soleil noir cabossé.
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Parle-moi de nous. Parle-moi de tout
Tenus en laisse comme des toutous
Déclamant du Baudelaire le nez en l’air
Fiers et apeurés ; têtus et amers
Répandant du bitume sur notre amertume
Jaune comme des tournesols fauves. Toi qui me sauve
Mes pleurs en guise de leurre. Un peu vieillis voire rétrécis
S’effritent les corrosions de nos hallucinations
Pour quelques euros. Jetés au fond d’un seau
Nous sommes laids et beaux…
Lire la suiteJ’ai oublié l’heure qu’il était. J’ai oublié le temps qu’il faisait
Nos rires fous. Comme un coup
Dithyrambiques ou même pathétiques
Entamés par nos hurlements endiablés
Parle-moi de nous. Je te dirai loup
Profanant nos espoirs se coagulant
C’est en moi. Une profession de foi
Virtuelle et cruelle. Vibrant avec des ondes en dedans
J’entends les grelots du temps.
L’évaporation d’une intense passion.
Le tremblement du firmament.
Exaspérant, tellement exaltant…
Lire la suiteLire la suiteUn récif de captifs. Une mer de pierres. Où rien ne pousse. Ni l’espoir ni le désespoir. Dormant sur de la mousse. Juste une mer de pierres. Dans le néant infiniment. Où s’endorment les fureurs. Périssent les rancœurs. Frémissent les prémices. Sur un ciel plein d’abeilles. Une lune pleine de miel. Exagérément envoûtante. Étrangement exaspérante. J’entends ses grelots. Sa chanson entêtante. Où t’égares-tu ? Petite ingénue.
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