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gothique et romantique

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Le château imaginaire

Publié le 28 Juil 2015 | Aucun commentaire

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Dans le reflet de la lune s’étirent les langueurs d’un château imaginaire. Plus loin que les deux hémisphères. A mi chemin entre le ciel et la terre. Balayé par le vent de la mer. Réchauffant le sable des déserts. Brulant l’herbe asséchée d’un cimetière. Où perlent les larmes amères. De chevaliers en enfer. Pleurant le déclin d’un château imaginaire. Où tombent en berne des drapeaux fiers. Capitaines d’une âme guerrière. Hantant les allées et les murs de leurs mystères. Rappelant la souffrance et les peurs solitaires. De combats engagés contre une armée de cavalières. Aux tenues à la parade altières. Laissant le vide et le néant derrière. Il reste les silences de ces héritières. Gris aux teintes de pierres. Érigeant les parois du château imaginaire. Ses murailles sont en verre. Dessus pousse du lierre. Les fantômes à leurs pieds font des prières. Pour que continuent les guerres. Les squelettes que l’on déterre. Les coupables que l’on déferre. Devant des juges qui appellent le tonnerre. Je voudrais te parler de ce château imaginaire. Gardée par deux archères. On le visitera, tu seras mon équipière. Sans trembler, sans manière. Nos journées, nos nuits prisonnières. De cette folie nourricière. S’enfoncer dans la tanière. Traquer nos peurs, les sorcières qui prospèrent. Jusqu’à la racine de nos misères. Nous deux missionnaires. En quête de lumière. Plus fort que l’obscurité qui altère. Nos forces puissant somnifère. Avec toi je serais plus solide que le fer. Pour s’extraire du cauchemar, retrouver l’air. Nos vies aux enchères. Instants éphémères. Prisonnières du château imaginaire. Je ferme les yeux, je murmure, j’espère.

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Ennui

Publié le 26 Juil 2015 | Aucun commentaire

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Volatile, envoutant, dans l’air se libérant. Je te parle de mon ennui. Silencieux et capricieux. Je te parle de ses lents mouvements. Dans le reflet de la glace se glissant. Imperceptiblement. Le souffle de l’air s’y retenant. En vagues de poussières. Altières et fières. Plus loin que le jour et la nuit. Se languissant de ne connaître que l’infini. Dans le bourdonnement assourdissant. Du néant. Sans souvenir, le cœur qui expire. Sans réfléchir, le vide qui attire. Là toujours là. Le regard que rien ne retient. S’enfuit mon ennui. Ses inconstances, son arrogance qui sont miennes. Je te parle de lui. Accompagnant ces peurs qui me retiennent. Le bruit, les cris, un corps transis. Le froid, le noir, toi. Cette présence si proche de moi. Que je pourrais toucher. Que j’ai si souvent imaginée. Voluptueuse, merveilleuse. Sortie de l’infini de mon ennui. Irréfléchie, en vie. Tu n’as pas de nom. Éveille mon attention. Réveille ma raison. Appelant ma rébellion. Brisant les chaînes de la fatalité. Scellée dans l’ennui de mes facilités. Attendre sans bouger. Prétendre sans oser. Briser le miroir de ces soirs. Où se baigne le reflet noir. D’un temps qui ne pourra s’effacer. Je te parle de l’oublier, de t’accompagner. Dans un pays où s’endormira notre ennui. Ce soir, j’ai rêvé d’infini. Toi, nous deux, en vie.

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Farfadets

Publié le 18 Juil 2015 | Aucun commentaire

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L’attente lassante de la pluie dans la chaleur torride de nos corps alanguis. S’éternise sur l’herbe chaude d’un été endormi. A l’ombre de saules avachis. Dégoulinant d’amertume dans un soir où monte la brume. Alors que dans le lointain dansent des farfadets autour d’un bucher. Luminescents sur la toile d’un ciel envoutant. Je me rapproche de ton ombre, m’enveloppe de ses couleurs sombres. J’entends tes peurs, j’écoute leurs douleurs. Une longue plainte de bête blessée s’échappant de ton cœur. J’ai entre les mains l’éternité pour panser tes plaies. Alors que tombe la pluie de l’été. Venue sur ton visage effacer ses tristesses inavouées. Corps à corps dans une étreinte passionnée. Sans pause, sans arrêt. Dans le souffle haletant du vent. S’envole l’idée meurtrière d’une pensée mensongère. Nous deux enlacés dans une fausse vérité. Pour ne plus être, ne plus exister. Deux farfadets dansant autour d’un bucher. Je souffre de l’évoquer, de regarder en face la pénible réalité. Imaginaires et solitaires. Nous irons au bout de notre guerre. Entretenir l’amour, ensemencer ses labours.

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Oubli

Publié le 15 Juil 2015 | Aucun commentaire

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L’âme défunte d’une espérance évanouie. Vole souveraine sur les pétales de fleurs noircies. Hante les catacombes d’un château englouti. Tombe dans le puits d’un vide infini. Ressurgit altière dans le reflet d’un éclat terni. Virevoltant sur les bras d’un linceul blanchi. Provoquant les remous, l’onde inaboutis. D’un corps se levant vers un soleil ébloui. Avant de retomber dans la vase enseveli. Sur ton visage perle des larmes de pluie. J’entends dans les arbres le vent qui frémit. Sur nous s’enroulent les peurs de la nuit. Nos allons vers le cimetière enfoui. Là où repose l’âme défunte d’une espérance évanouie. Elle nous accompagne, nous unit. Habillée des oripeaux de notre ennui. Profond, mordant, irréfléchi. Je crois, je veux pour nous l’infini. Errer sur les landes meurtries. Pourfendre les jungles de nos zizanies. Avec l’amour pour thérapie. Il y a va de notre survie. Cette force qui rejaillit. Avec la violence d’une symphonie. Nous serons assis. Devant une tombe aux herbes rabougries. Là où sommeille l’âme défunte d’une espérance évanouie. Sensible, fusionnelle, transie. Elle me rappelle cet infini. Où les pétales de roses fanés tombent comme un dernier oubli.

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Je me prends à rêver

Publié le 7 Juil 2015 | Aucun commentaire

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Dans la chaleur d’un été torride s’étirent les vapeurs chargées d’alcool d’une ivresse temporaire. Frileuse et vaporeuse, parsemée d’étoiles, elle se propage dans l’air. Les bras tendus, les doigts écartés pour en capturer l’essence. Elle brûle la gorge, caresse la peau avec la provocation de l’arrogance. Instant unique où les fantômes de la nuit s’en vont au bal. S’insinuant en rampant dans les méandres du temps. Entre clarté et pénombre avec pour tendresse la faiblesse de se montrer cannibales. D’une mélancolie qui les nourrit. Court cette rumeur qu’il peuvent faire peur. S’effondrent les certitudes de leurs platitudes. Pour rejoindre l’orchestre animal. Du chant interminable des cigales. Les mains jointes sans faire de prières. Ils hantent la terre, les cimetières. Se baignent dans la chaleur d’une nuit à l’odeur d’infini. Je les rejoins sur le bateau de la nostalgie. Insipide et prenante comme l’aboutissement d’un devoir de mémoire. Je t’ai promis qu’un jour tu pourrais jouer avec les nuages et le vent. Qu’entre tes doigts s’arrêterait le temps. Il faudra que je tienne ma promesse et parvienne à cette noblesse. Toi ma princesse aux griffes de diablesse. Courant sur la lande entre les herbes se pliant. Se délectant de viscères et de sang. S’étirant sur la toile d’un soleil couchant. Belle et éternelle, infernale et insatiable. Provocatrice, tentatrice. Il y a en toi l’eau et le feu. Un texte, une fable. D’un amour étourdi, ébloui. Peut-être les deux ? Je ne sais pas, je ne sais plus. Il reste la mélodie évaporée du songe de notre été. Qui s’éloigne plus loin que la vue. Alors que dans le néant se reflète un corps absent. Le tien as-tu seulement existé ? Je regarde le soleil se coucher. Je me prends à rêver. Que j’ai pu te croiser. Très certainement t’aimer.

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Fracture

Publié le 27 Juin 2015 | Aucun commentaire

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Il y a une fracture, un mot qui souffre, un regard qui endure. Le voile d’une éternité diabolisée. Où nos maux ont été plus forts que nous. Dans le temps s’éternise la douleur de ne plus savoir. Comprendre, attendre, recevoir. Courant sur la lande comme des fous. Mensonges, querelles, luttes éternelles. Je ne sais plus. Je ne saisis plus. Où. Se sont égarés le vent, la neige de nos tourments. Il reste ce rêve doux. De regarder s’éteindre l’incendie du jour. Je pleure en voyant la nuit arriver. Elle porte l’espoir de langueurs sombres. Du corps chancelant de notre amour. Fuyant sur la lande dans de lents mouvements. Portés par les ailes de papillons noirs projetant leurs ombres. Sur le sel et le miel. De nos oripeaux. Épouvantails aux corbeaux. Dans le grand champ de blé que nous voulions faire pousser. Pour notre infortune, la postérité de s’être égarés. Quand, je ne sais plus ? Aux portes d’un cimetière. Où nous avons mis nos illusions en bière. J’ai oublié, je ne veux plus. Courir après ces images du passé. Maquillées de désespérances, teintées de ce goût frelaté. De ne plus croire. De ne pas savoir. Que nous étions vivants. Se touchant, s’émerveillant. Mon cœur porte cette douleur. Enfermée dans la crypte de ma mélancolie. Je veux penser que tu la partages. Sinon, tu m’aurais menti. Pris ma passion en otage. Je ne peux l’imaginer. Pour des tas de raisons. La première a l’odeur du sang de tes crochets. Dans ma peau, dans mon âme plantés. La seconde est cette obsession. De chercher à te retrouver. J’erre dans la labyrinthe de mon enfer. En addiction de ton image. A jamais sans partage. Je t’imagine sorcière au cœur de pierre. Tourterelle grise infiniment éprise. Je ne trouve que le vide, la désespérance, le silence. Sans savoir, sans comprendre l’instant, le moment. Où nous nous sommes imperceptiblement écartelés. Il y a une fracture, un mot qui souffre, un regard qui endure. Le voile d’une éternité diabolisée. Où nos maux ont été plus forts que nous. S’endort le souvenir du tout. La nuit est là pour que se lèvent les fantômes. Les loups-garous. Gardant le dôme. Où. Mes rêves ont bâti le mausolée de ta mémoire. Après le jour s’imposera le noir. Absolu où manque à mon toucher ton visage. Ses courbes, ses inflexions, les sillons de ton age. Aveugle il ne me reste qu’une imagination qui s’éteint. Emportée par la nuit mettant fin. A un jour de plus sans toi. J’espère, je crois. Que demain. Se comblera la fracture avec les brisures. Semées derrière moi. Des traces du manque de toi. Une peur. Un honneur. Le souffle d’une éternité. Qui s’enfonce dans l’obscurité. Irrémédiablement. A jamais.

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