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gothique et romantique

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Parle-moi de tes mondes

Publié le 2 Jan 2018 | Aucun commentaire

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Parle-moi de tes mondes. Ces lambeaux arrachés à leurs sanctuaires. Qui flottent là-haut sur des mats de colères. Se coloriant dans les laves des volcans. En frappant à la porte d’alchimistes miséricordieux. Leur proposant des écus ou d’autres dieux. Quand les vivants se sentent morts. Et marchent sur le sable en vomissant un or. De rare impudeur sortie des athanors.  Installés dans des rues malencontreuses. A la recherche de flamboyantes lumineuses. En dessinant les fables de l’invraisemblable. Pour s’immerger dans les contes noirs. Lorsque les diables impriment des bibles sur des grimoires. Récitent des psaumes dans des cloîtres. Quand le jour s’apprête à décroître. Sur le marbre où seront gravés les visages. De fantômes aux rictus d’otages. Et de leurs mains tombera le calice vide. D’une vie au sang coagulé et putride. Ces instants capricieux au goût capiteux. Ces idées qui vêtissent le néant. Firmament de l’indicible violence. D’être filles de tempêtes et du vent. En abolissant ce qui reste de croyance.  A toute forme de fragilité. Ou d’absolue précarité. Pendant que s’égare sur une route. L’enfant de solitude qui hante. L’instant absolu au corps d’infante. Parle-moi de tes mondes.

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Le magicien

Publié le 22 Déc 2017 | Aucun commentaire

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Le magicien est plein de savoir. Jouant avec nos couleurs indigo. Ces teintes déclinées avec des paillettes. Noires et fixées à nos oripeaux. Baguettes rigides de tant de frustrations. Non de celles qui nous ensorcellent. Mais bien de ce lien de chanvre infime. Empruntés aux caresses de notre passion. Qui nous lient en nous laissant infirmes. Au cœur des ténèbres de notre éveil.  Lorsque les cauchemars sortiront du sommeil.

Le magicien est triste et secret. Se plaisant à travestir la vérité. D’un ciel azur dans les éclairs du matin. Sur une falaise ou devant un coffre-fort. Alors que de son chapeau sortira un lapin. Plus fort que nos faiblesses intemporelles. Je me rappelle avoir applaudi devant ce tour. Les yeux fermés par l’appel des tranchées. Là où se gagne le combat de la vérité. Amour fragile dans un esprit de liberté.

Le magicien est clone de toi. Sorti en éprouvette du laboratoire de mes pensées. Soit le fruit d’un arbre sous le soleil des tropiques. Ou d’ailleurs quand la neige brûle et pique. Donne-moi une raison de t’éprouver. Trouve un fait pour me faire pardonner. Je suis coupable et innocent. Face à la folie de ta magie. Sur le long chemin de notre parchemin. Aux teintes indigo indéfiniment. Brise ma torpeur. Broie mes peurs. Encore une fois et cette fois.

Le magicien est un gladiateur. Agitateur invétéré de l’éternel. Alors que je ne crois qu’en l’instant. Ouragan qui porte mes ailes. Je danse au-dessus du volcan. En papillon infantile et morbide. Recouvert de la pluie acide. De ce remord tentaculaire et crépusculaire. Qui recouvre la tristesse de mes soleils. Restant là assis et protocolaire. Rigide quand demain sera pareil. Fermentant parmi les miasmes de l’enchantement. D’un impénétrable tour de passe-passe.

Le magicien est invisible. Imprévisible dans un marais de rancœurs. Ile de son âme versatile. Fadeur de ses soleils noirs. Quand des corneilles dévorent des poires. En jacassant au cœur d’une oasis. Parle-moi de ses vices. Conte-moi ses interdits. En brisant le sanctuaire de verre. Où s’abritent ses fragments de mélancolie. Ma pitié est fille de sa morosité. Unie à lui par rébellion. Nous irons jusqu’à demain. Enfin pour rester en communion.

Le magicien est orphelin. Du nom qui pourrait être le tien. Grand bateau blanc échoué. Plus haut que ne fondent les glaciers. Pour toujours là où se scellent les tours. Devant un public contraint et absent. Seul et en tissant le linceul. Recouvrant le corps de nos déclarations. Muettes jusqu’à l’absolution. En projetant le retour prématuré. D’un sourire sur la face du sujet. J’ai applaudi peut-être vomi. Puis me suis engouffré. Dans les abysses de mes paradis.

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Le mystère noir de la mer

Publié le 20 Déc 2017 | Aucun commentaire

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Raconte-moi ces choses étranges. Ces histoires que je ne veux oublier. Inscrites dans le livre noir des anges. Ceux qui marchent sur des chemins de pierres. Et se fondent dans les teintes vermeilles d’un soir. Déchirant l’horizon comme des lames de fer. Tranchantes et sorties du laminoir. Où sera forgé l’acier de ces flèches guerrières. Enfonçant la culpabilité de leurs regrets. En allant plus loin que ne portera leur regard. Au travers d’un épais brouillard. Vers le mystère noir de l’enfer. Sans avoir su apprivoiser leurs peurs. Accablées par le poids de leurs douleurs. Emportées par un vent de travers. Vers le mystère noir de la mer.

Chante-moi ce poème insurrectionnel. Ces textes que je ne veux oublier. Écrits avec l’agression d’une ritournelle. Qui se love dans les pensées. Fusionne avec la mélancolie omniprésente. D’un blues à la langueur lancinante. Ombre d’eux qui les suit. En guenilles au cœur de la nuit. Où tout sera neuf dans la nef du présent. Lorsque le magicien entrera en scène. Avec ses artifices de l’instant. Ils s’en iront proches de l’Africaine. Vers le mystère noir de l’enfer. Prisonniers de ce long voyage. Où les cœurs saignent sur des images. Vers le mystère noir de la mer.

Parle-moi de profonde solitude. Ces parchemins que je ne veux oublier. Quand les mots et les lettres seront inquiétudes. Évoquant cette pensée seule. Quand tombe le voile d’un linceul. Recouvrant le corps mort d’un prisonnier. D’outre-tombe reclus sans pitié. Dans une prison sans raison. Où s’abimera la poussière du temps. Pendant que des anges s’envolant. Vers le mystère noir de l’enfer. Dans une illusion sans repère. Seront subjugués par la seule idée. De rester encore en vie. En ce temps d’un présent enfui. Vers le mystère noir de la mer.

Rappelle-moi simplement pourquoi ? Ces heures que je ne veux oublier. Sont envahissantes et engourdissent. Ces anges aux larmes glacées. Avec leurs âmes lisses. Dans les temples de chapelles. Au cœur de citadelles. Sombres où s’abrite. L’ombre de vouloir leur ressembler. J’ai besoin de savoir vite. Si l’on devra se diriger. Vers le mystère noir de l’enfer. En observant ce lendemain sans fin. Si proche et à portée de main. Quand mon regard s’en ira du cimetière. Vers le mystère noir de la mer.

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La photo d’hier

Publié le 11 Déc 2017 | Aucun commentaire

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J’étreins le sable de notre passé. Et lui parle de trahison. Je regarde les photos de notre abandon. Et lui refuse de m’apitoyer. Sur ton regard enfui. Vers un ailleurs d’oubli. Avec ce vide étourdissant. Qui scelle mon enfermement. De faire comme si. Rien n’avait existé. Mais il en est ainsi. Je peux le nier. Aide-moi à trouver. Cette intense vérité. Envahissante dans l’immobile. Figé sur papier glacé. Quitte à devoir tout renier. Les frissons et les transes. De te sentir en danger. Je préfère la corrosion de la souffrance. Comme le talisman de ma dépendance. Aux souvenirs de nos sourires. Aux douleurs de s’éprouver. Aux joies de se pardonner. Pour exister et vivre. Pour regarder dans le livre. D’une pénombre étendue. Sur la sève de notre mue.

Je me sens habité. Par ces détails morcelés. Je frémis avec cette nouvelle peau. Aide-moi à me rappeler. L’infime de ce passé. Qui sanglote sur une photo. Je sèche ses larmes. En désirant les ensevelir. Dans le vacarme de rugir. Plus fort que ce démon. Qui me traque et me mord. Avec l’infernale prémonition. De voir l’or sur un champ de blé. Sans remord de vouloir le voler. Je m’en irai les poches pleines à rabord. Pour racheter à la porte de la mort. Ton absence et la violence d’une sentence. Que le temps a porté à perpétuité. Ne me parle pas de fatalité. La fiente de l’avarice de nos sentiments. Se coucher en pensant avoir osé. Je n’ai pas envie de dormir. Je récuse la Belle au bois dormant. Avec cet éther de la maudire.

Je vouvoie le culte d’autrefois. Pour ne pas le provoquer. Lui, sanctifié en démon roi. Dans une chapelle caverneuse. Aux diables canonisés. Sur les têtes venimeuses. Des pics où sont empalés. Les rêves à pourrir de nos projets. J’écoute le piano du vent. Sa mélodie douteuse. Dans les branches du temps. Où sont tissés les toiles de notre passé. Comme l’invisible filet. Où fermentent les voiles de notre destinée. Je pleure sur elle. Comme un appel. A oublier la jalousie d’une avarice. Ce charme d’une langueur castratrice. Je m’endors et j’oublie. Le cycle lunaire de mes envies. Sur la crête des montagnes. Avec ce désespoir qui gagne. Plus désespérant et plus puissant. Que les récifs de ces arcs en ciels. Nos mirages insurrectionnels.

J’étreins la main de notre présent. Pour ne plus devoir. Croire qu’en me réveillant. Les torrents se feront vertueux. Dans un matin imaginaire et fiévreux. Où nous aurons pris rendez-vous. Au bord du ravin du temps. Méprisant l’intense. Violence se rappelant à nous. Qu’hier et à jamais. Orphelins de cette idée. Éprouvée de se manquer. Ici et dans le néant. Que notre présent restera étouffant. Je regarde la photo. Me languis et rugis. Frappant le plafond de trop. Fait de verre comme ce soulier qui se brise. Dans les contes où rampe une misère grise. Cette lionne désespérante et félonne. Qui du cruel de ses yeux. Griffe nos âmes bleues. Et, je sais qu’il en restera ainsi. Confronté à jamais à ta photo jaunie.

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Notre château

Publié le 5 Déc 2017 | Aucun commentaire

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Je tire ma révérence à l’enfance. Écartelant les mâchoires du carcan. De mes rêves impassibles. Je crache sur la poussière du temps. M’apitoyant sur l’araignée laborieuse. Fille de souvenirs irascibles. Moi tissant avec de la lieuse. La paille recouvrant mes doutes et mes failles. Je fuis hier me plongeant dans la nuit. En prenant la lumière du falot. Tenu par une patrouille de badauds. Comme étoile polaire infantilisante. Placée là pour guider mes pas. Vers une vision décadente. D’être un cheval de bois sur un manège. Où se damnent mes souvenirs un soir de neige. J’entends un orgue de barbarie. Je relève une odeur de vomi. Rêve de notre château qui fut si beau. Arlequin boulimique de nos jeux. Magicien magnétique de nos vœux. Protégés par des murs aux velours capiteux. Vertiges de nos assauts furieux. Absous dans le sarcophage de l’ivresse. Une bouteille de verre à la mer. Parle-moi de nos faiblesses.

Je prédis à nos enfants absents. Des ciels tristes et gris. Pour qu’ils acceptent le compromis. D’une vision intemporelle du temps. Où les nénuphars seront artificiels. Les escargots rapides comme des gazelles. Leur terre ne sera pas ronde. Au travers du prisme de l’interdit. Ce diabolique à l’âme féconde. Coupant ses fleurs sur un sol maudit. Mais ils forceront la gravité à se plier. S’élevant entre le saule et le peuplier. Sur une partition où l’azur sera bleuté. Nous dans les mains des pétales d’oranger. Et, les volcans deviendront tempérants. Rucher d’où s’écoulera le miel des abeilles. Tu lècheras mes doigts. Moi, frénétique de toi. Dans l’éblouissant merveilleux. De rides sur une peau de vieux. Oraison d’une pénombre glorieuse. Dans la fatalité limpide et liquoreuse. De la ciguë de l’érosion de notre temps. J’arrache au présent sa date de péremption. Je crucifie l’idée de toute soumission. Rebelle à tout jamais je t’interpelle. Parle-moi de nos exceptions.

J’ai caressé la tête d’une louve. Une nuit de froid dans les bois. Martyre de chasseurs que je désapprouve. Nous sommes allés dans une taverne. Enfumée au fond d’une caverne. Nous avons parlés de nos amours amers. En observant du lichen incrusté sur de la pierre. L’aube décatie nous a sortis de notre misère. Sur un radeau en ermite je suis parti. Vers les grands lacs en quête d’oubli. Crépusculaire où planent des chouettes. Et leurs têtes de marionnettes. Devant une fourmilière rouge et noire. A l’activisme sans espoir. Moi, qui pense à toi. Je suis loin de toi. Rêve de notre château qui fut si beau. Quand nous étions jeunes et orgueilleux. Quand nous faisons des projets audacieux. Je regarde le ciel obscurci. Pour en chasser la nuit. Je dessine des elfes et des trèfles. Je survis avec des orties et des nèfles. Dans la mélancolie de notre passé enfui. Entêtant, violent et absent. Je m’adresse au vent. Parle-moi de lui tout le temps.

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Noir ce soir

Publié le 27 Nov 2017 | Aucun commentaire

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Je ne dormirai pas ce soir. Attendant le bec du corbeau. Cognant sur la vitre du soir. Le signal pour partir au galop. Sur les sentiers interdits. Au sol piétiné par les sabots. De mes spectres et de leurs chevaux. En furie à l’approche de l’écurie. Dans le culte d’une lune noire. Avec de la paille et des bougies. Proche d’un brasier dérisoire. Les mains au-dessus du feu. Pour être comme eux. Moi, hésitant et transi. Longtemps je suis resté ainsi. Muet les regardant danser.

Je me suis levé. Puis, me suis envolé. Par-delà la Vistule. Au-dessus des péninsules. En marin  ivre et balloté. Par ces mauvaises mers. Haïssant leurs enfants. Abandonnés au cap Horn. Parmi un troupeau de baleines. Parlant à une licorne. Beuglant à perdre haleine. Dans une cacophonie attendrie. J’ai lu le poème de leur vie. Puis me suis assoupi. Me réveillant au bord d’un lac noir. Sous le regard du cygne noir. Me veillant avec l’espoir. De l’accompagner sur les ondes. D’une nuit triste et profonde.

J’ai rêvé le présent. Avec des teintes évanescentes. D’une mélancolie de l’instant. Dans une infusion lente. Des vapeurs d’un soir. Toujours et ce soir. Je me hais, je suis laid. Normal pour un animal. Que tu flattes d’une caresse. Que tu frappes sur les fesses. En écume de tes vagues. Sur ces plages bleues. Où mes yeux te draguent. De mille feux. Pendant que tu manges des mangues. Juteuses du bout de la langue. Sous le regard de noyés. Sortant de la mer attirés. Par le sel de l’exil. Quitte à se mettre en péril.

Je prendrai le dernier train. Pour fuir et revenir demain. Masochiste ou alchimiste. A tes basques attachés. Huitre abandonnée sur un rocher. Dans la nécrologie de ses envies. Cela sera dit et écrit. Dans le testament d’un écureuil. S’envolant par-dessus les écueils. D’une nuit et d’un soir. Maintenant et ce soir. Tandis que le vent se lèvera. Et que tu secoueras les draps. Parchemin de nos festins. En miettes nourrissant le corbeau. Qui viendra frapper au carreau. Moi, lui susurrant quelques mots. Empruntés à la mémoire avec un rabot.

Je lancerai l’anathème. De nos pensées communes. Pour toi que j’aime. Sous une lune brune. Dans le miroir de mes ciels noirs. Cristaux étincelants de noir. Sur le collier de ton cou fragile. Volé à un bijoutier fanatisé. Par l’éclat d’un présent inutile. Moi, qui lui parlais archipels. Là où les coquillages rendent les femmes belles. Je me suis lassé de nos querelles. Et m’en suis allé manger des glaces. Faîtes avec des demi-fruits. La nuit par des chats sur une place. Ces enfants inconnus. Que nous avons reconnus.

Je saisirai mes regrets. Ferai infuser leurs larmes. Dans une théière d’argent. Sans rendre les armes. Tuant le dragon insistant. Qui vend des roses noires. Sur un fleuve noir. Au gré du hasard. De nos nuits, de nos cauchemars. Parle-moi de pitié. Pour nos âmes éplorées. Prononce des mots. Qui teintent les ailes du corbeau. Cognant sur la vitre du soir. Voyeur transgénique de grand savoir. Car ensemble nous ne dormirons pas ce soir.

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