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gothique et romantique

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Une nuit d’été

Publié le 12 Août 2024 | Aucun commentaire

Une nuit d’été

Nos âmes fatiguées

Dans un air saturé

Du mal à respirer

Des idées à vagabonder

Presque exaltées

S’étirant mouillées

Parmi des ondes asséchées

De nos ennuis partagés

A compter des moutons éparpillés

Ne parvenant plus à les rappeler

Se prélassant dans une sorte de ballet

Comme des danseurs collés

Comme des ombres agglutinées

Nous les regardions s’embrasser

Presque gênés de les observer

Rouge fut notre émoi embarrassé

Nous, vides et sans idée

Dans un air saturé

Du mal à respirer

Une nuit d’été

Parmi ces sceptres habités

Aux confins d’un monde sans vérité

Dans une folie partagée

Parmi une absence programmée

Nos cœur aux ennuis sublimés

Avec le silence pour offenser

Nos rêves abandonnés

Nos instants irradiés

Cette sentence instantanée

D’attendre un matin à se réveiller

Mais avant il faudra passer

Une nuit d’été

Avec nos âmes fatiguées

Dans un air saturé

Du mal à respirer

Des idées à vagabonder

Presque exaltées

S’étirant mouillées

Parmi des ondes asséchées

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Passé

Publié le 4 Août 2024 | Aucun commentaire

Autrefois, derrière le paravent

A entendre le vent, ses hurlements

Tutoyant l’exceptionnel, par pudeur

Les soirs jusqu’à plus d’heure

S’envolait le doux sentiment

D’un passé triste et lancinant

Hier l’oublié, cet instant sublimé

Débarrassé de ses cicatrices

Dans l’extase d’avoir existé

Simple et sans artifice

J’entends ses soupirs

Je me délecte de ses désirs

Sans regret, sans effacer

L’avenir qui va se profiler

Je garde de l’instant passé

Sa magie, son temps

Notre temps passé

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En apesanteur; un été

Publié le 21 Juil 2024 | Aucun commentaire

En apesanteur ; un été

Tout en langueur, s’étirait

A plus d’heure, j’allais parmi les blés

Dans une torpeur orangée

D’un soleil couchant fatigué

Sans but ; si ce n’est…

En toute liberté

En quête d’une vérité

Errer, vagabonder

Sans rechercher

D’autre projet

En apesanteur ; un été

Au-delà de tous les sommets

S’éblouissant d’une nuit avérée

Les étoiles collées et agglomérées

Se parlant, s’écoutant chanter

Moi, les observant médusé

En apesanteur ; un été

M’endormant apaisé

A la fin du voyage effiloché

Entre les branches acérées

Du combat d’une journée

Pour en franchir les forêts

Apparaît une forme de paix

Retrouvée et colorée

D’embruns humidifiés

Posés sur mes lèvres asséchées

J’en goûte l’ivresse assumée

En apesanteur ; un été

Au-delà de tous les sommets

S’éblouissant d’une nuit avérée

Les étoiles collées et agglomérées

Se parlant, s’écoutant chanter

Moi, les observant médusé

En apesanteur ; un été

Une nuit encore habillée

De la chaleur de la journée

De ses variations colorées

Naissent les ombres sublimées

Descendant du ciel étoilé

Pour jouer, perturber ou inquiéter

Dans un bal endiablé

Vers des terres désertées

Où les fantômes s’en vont papoter

Moi, les observant caché

En apesanteur ; un été

Au-delà de tous les sommets

S’éblouissant d’une nuit avérée

Les étoiles collées et agglomérées

Se parlant, s’écoutant chanter

Moi, les observant médusé

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Le labyrinthe

Publié le 5 Juil 2024 | Aucun commentaire

Il y a dans le labyrinthe enflammé

Des cieux émerveillés aux teintes orangées

Appelant mes peurs à m’épargner

Donnant à mes craintes matière à les colorier

Pour mieux les apprivoiser et les conserver ?

Ou les distinguer comme unique singularité ?

Je les ai regardées pour mieux m’affirmer

Lutter et conquérir un reste d’humanité

Il y avait aussi ces textes en lettres dorées

Tracés sur les murs de poussières lézardés

Ils disaient de ne rien regretter

Par complaisance ou fatalité ?

Je n’y ai vu que de la facilité

Face à une unanimité de complicité

Tous mes spectres s’étaient ligués

Pour dans ce labyrinthe me propulser

En jouant en boucle avec mes infirmités

Ma nervosité, ma sensibilité, ma fragilité

J’ai dansé pour ne pas m’effondrer

J’ai chanté pour ne pas m’affoler

Pour que la terreur ne vienne plus m’habiter

Et que mes humeurs ne soient qu’irritabilité

Qu’est devenue la simple vérité 

Au cœur de ce labyrinthe enflammé ?

Je voyais défiler une existence éradiquée

Mon passé, cette histoire sur papier glacé

Flottant en haut du mat d’un navire abandonné

J’errais entre des murs à l’horizon coudé

Sous les sarcasmes de diables alcoolisés

Bleus furent les temps des anciens alizées

Moi qui en ai oublié les cris atomisés

Les cicatrices sur la pénombre scarifiée

Terrible est l’âme étrangère et inique

Elle me transperce comme une sadique

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Les sourires gris

Publié le 20 Juin 2024 | Aucun commentaire

Une solitude envoûtante

Le silence d’un enfermement

Vibre l’étouffement

Plus tranchant qu’une lame hésitante

Coupant l’instant avec acharnement

Piétinant l’ultime atermoiement

Pour toi, pour moi

Un souvenir d’autrefois

Cette idée diffuse et sans relief

Rappelant nos combats brefs

Nos appels virtuels

Quelques mots informels

Épelés à vitesse lente ou inexorable

Dans un temps improbable

Je crois, oui je crois en cette heure

Nos corps pendus comme un leurre

Aux aiguilles d’une horloge asthmatique

Tournant de manière amnésique

Notre passé, nos oublis

Dans une avarice rabougrie

Se rejoignant dans un texte poignant

Je suis ébloui par ce récit lent

Qui sacralise les sentiments

D’hier, ni fiers, ni amers

Il n’y a pas d’armistice dans nos guerres

Elles sont fortes, actives, incessantes

Leur vitalité en est éprouvante

Ainsi se forgent les sourires

Gris, mièvres et sans avenir

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L’âme défunte

Publié le 7 Juin 2024 | Aucun commentaire

Au bord du torrent

Face à une eau se bagarrant

Goulûment entre les rochers

Sur la crête de lichens abîmés

Tangue l’âme défunte

D’une dernière empreinte

La trace de l’ultime géant

Parti depuis un autre temps

Conquérir les abysses

Pour séduire une tentatrice

Ultime et un rien cannibale

J’entends son souffle animal

Se glissant entre les lames du torrent

Puis porter un regard envoûtant

Sur son monde de miniature

Qu’il a quitté totalement immature

Sur un stupide coup de tête

Dans l’espoir de faire la fête

Combien de fois a-t-il regretté sa folie ?

Et son petit monde rétréci ?

Au bord du torrent

Lorsque tout allait si lentement

Dans l’éloge d’une solitude maîtrisée

Son paradis imaginaire et enchanté

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