La sourde mélancolie de ton éternité. Les transes des sursauts de tes sanglots. La douleur brutale de tes fureurs. Bercent les faiblesses de mes infirmités. Composant les phrases mot à mot. D’un monde fragile et morcelé. Où se miroitent dans la nuit de nos cimetières. Les nervures d’une obsession passagère. Ondulant dans le labyrinthe d’un château sans vie. Investi de corbeaux et de fantômes. Comme le bilan et la somme. D’un infini. Oscillant entre le vrai et le faux. Faisant tomber le rideau. Sur les grimaces de pantins tristes et gris. Dont les ficelles pendant au bout de tes doigts. Suivant ta foi et tes lois. Dans la sourde mélancolie de ton éternité. Je m’approche et te crie de te réveiller. Entre passion et raison. Tu n’es qu’un mirage, une obsession.