Dans la brume d’un ciel bleu angélique. Parmi les vapeurs de reliquats fatidiques. Sur le derme de ta peau magnifique. Je m’égare dans un labyrinthe démoniaque. Hagard et voué au hasard. Enveloppé de cette ombre tentaculaire. Aphrodisiaque de mes nuits crépusculaires. Quand ton regard s’abat sur mes pénombres. Lorsque s’ouvrent mes cicatrices artificielles. S’illuminant de lueurs sombres. Fragments de mes effractions caractérielles.
Là dans cet instant en fusion quand la lave se boit en addiction. Je m’accroche à nos tremblements. Méprisant l’horizon ; crachant sur notre abdication. Et je donne à l’instant la valeur d’un tournoiement. Infernal et banal dans l’obsession infinitésimale. Que tout est rien et nous sans fin. Pendant qu’il ne reste rien pour se projeter jusqu’à demain. J’aime la vacuité de nos fragilités. Les crises intérieures de nos failles. Taillées dans de l’amertume en pagaille.
Agglomérées dans le cercle froid et aseptisé. D’une lune égarée et de blanc maquillée. Clown triste buvard de nos infirmités. Prends ma main, courons pour oublier. Le calice de nos beuveries frelatées. Lorsque chaque mouvement irradiait. Quand nos corps lourds s’effondraient. Libérés et prêts à recommencer. Instants qui définirent le temps. Forgèrent le moment envoutant. De briser le cristal de notre humanité.