Tandis que nos corps à cris et à mort
Se répandaient en conjectures contre le sort
Et que tremblaient les lames s’affûtant
Sous la pierre d’un acier mordant
Tanguait le radeau immatériel
De nos passés corrompus et artificiels
Je goûtais encore sur la langue ce venin extasié
Celui que j’ai trop bu au point de l’aimer
Dis-moi où grandissent les lamas et les pumas ?
Que je puisse m’étendre là
A regarder le firmament se fendre, se nouer
Alors que s’illumineront les catacombes orangées
Dans le brouhaha du cheminement de nos pas