Tu as en toi cette folie faîte de noirs et de blancs
Quand tu t’abandonnes aux absolus s’embrasant
Ce bien présent entre tes mains ; ce bien sans lendemain
Sur l’échiquier de tes transhumances s’enfuyant dans le vent
Quand l’inutile s’affiche parmi des ciels rougeoyants
Provoquant l’endormissement de tes vertiges s’embrasant
Tu as ce lien entre tes mains ; un lien sans lendemain
Dans l’érosion inaboutie de montagnes parées de blanc
Où randonnent les spectres de fugaces étourdissements
Clonant à profusion des tendresses profanées s’en allant
Sur l’air entêtant d’une ritournelle, ses frémissements
Ses atermoiements dans le tressaillement bouillonnant
En fécondant ce rien entre tes mains, ce rien sans lendemain