Le chat n’a pas de nom. Je me suis demandé si je devais lui en donner un ? Pour quelle nécessité ? Il suffit que nos regards se croisent pour échanger. Nous avons tant de choses à nous dire. Tous ces petits riens qui font notre quotidien. S’étirer le matin, son coup de tête sur mon visage, mes mains qui caressent ses oreilles puis son départ vers un coussin. Nous répétons chaque jour ces temps de vie. Un rituel de paix, de bonne entente mutuelle. Une routine qui nous équilibre. Je le quitte parfois le soir lorsque mon ennui titille ma nostalgie .Je vais de par les rues vides à pas lents. Doucement, je remonte ma rue. Sombre, pour ne pas brusquer ma mélancolie.