Je vis dans la fatalité de ma destinée. Celle que tu as choisie pour moi. Je ne t’avais rien demandé. Aurais-je seulement voulu naître sous cette forme ou bien sous une autre ?
Je me le demande parfois. Je me mens aussi. Je me pose cette question, chaque jour, dans la lassitude de ma solitude. Là, vautré devant un poste de télévision à regarder l’agitation, tout ce blabla inutile et caricatural de gens qui aiment à s’entendre parler. Tous se répètent à l’infini comme si nous étions trop bêtes. Comme si nous ne les avions pas compris.
Hélas si …