Ma confusion embaume mes journées devant les vitres mouillées. Il pleut si souvent sur nos corps et nos âmes. Je suis du regard le parcours abyssal des gouttes glissant vers nulle part. Je pose mes doigts sur le verre et n’en retient que le froid. Alors qu’inexorablement la goutte de pluie s’abandonne dans une lente et irrémédiable descente. Je pleure. De ne pouvoir l’arrêter, la recueillir. Mais, il existe ce verre entre elle et ma main. Un océan impossible à franchir. On se voit sans jamais se rencontrer. Je pense à toi ma muse, à nos transes, nos appels, nos regards au travers de la vitre de verre. Tu étais belle. Nous étions faits l’un pour l’autre.
Mais, il y avait cette porte de fer.