Je me dois de te l’avouer.
Je ne t’ai pas toujours comprise. C’était l’un de tes mystères. Je l’appréciais ou je l’ai cru. Je ne sais plus.
Je suis ce matin fiévreux, comme tous ces matins depuis que tu reviens hanter mes nuits. Toi, ma muse imaginaire. Tu es le fruit de mes folies intuitives pour rester en vie. Je t’ai créée à mon image, incertaine, cruelle et otage. Nous sommes tous les deux semblables Nos souffrances partagées à l’unisson de notre abandon.