Pourquoi et comment en cet instant ? Des corbeaux se repaissent d’un lot de boyaux. Se répandant en lambeaux rougeoyants. Alors que dans le firmament brille un soleil. Couleur miel. Pourquoi et comment en cet instant ? Dans les allées d’un cimetière. Une main caresse des pierres et des lierres. Alors que dans le ciel volent des abeilles. Couleur miel. Ou l’écart entre le violent et l’intemporel. Ou la marque de l’infiniment puissant. Omnivore et omniprésent. Cette fracture laborieuse que l’on endure. Vertige improbable d’une fatalité qui brise nos murs. Ces protections coffre-fort de nos imaginations. Vertueuses et toutes porteuses du venin de mante religieuses. Je refuse le symbole d’un temps qui s’étiole. Ce pacte entre le réel et le passionnel. Ce jeu de compromission entre rébellion et soumission. Morbide, parle-moi de lui, de ses vertiges, de ses infinis. Je lui dédie un rien, l’infiniment petit. Le fruit de cette interrogation qui nous réunit. Pourquoi et comment en cet instant ?