Oublier. Sur un canapé. Aisé !
Cajoler des regrets. Imparfait !
Trifouiller le passé. A moitié !
Allongé dans les près. S’émerveiller !
J’irai flâner sous la voie lactée
Pour oublier, oui oublier, à jamais
Le temps effacé, ses bouts morcelés
Dans le puzzle d’une absence de vérité
Il en est ainsi. Ainsi fut la vie oubliée
Je ne peux la réanimer
Je n’en ai pas la volonté
Elle s’est éparpillée, consommée
Dans mon impuissance programmée
Elle s’est diffusée, sublimée
Sur le marbre gravé
En lettres à la postérité
Parmi un passé oublié
Il ne reste que des miettes
Que parfois je regrette