Il y aura ce moment si particulier où oscillera le versatile balancier. Dans le lent mouvement du souffle d’un vent aimanté. Par l’aléa de modifications d’artéfacts. Qui virevolteront au-dessus de l’incomparable. Fable qui fait de nous des pantins marchant sur les mains. Infirmes et mutilés de souffrir les brisures d’actes. Éparpillés et jetés en pétales sur l’herbe du chemin. Piétiné par des chevaux tirant le corbillard d’un jour sans envie. Alors je te parlerai du lointain, de cet invisible de ma mélancolie. Tu me répondras en te référant à demain. Cette part d’inconnu faîte d’un court moment. Sans perspective où se répand la puanteur morne de l’ennui. Je t’affirmerai croire à l’infini du versatile balancier, à la langueur de ses lents mouvements. Dans l’ondulation du temps, ses méandres, ce vertige qui m’éblouit. Endormant mes démons en leur donnant à manger le vomi. Du plat rance d’une vérité figée sans magie. Je certifierai aimer le clown triste qui cherche à faire rire. Entre pitié, incapacité et fragilité, le regardant conquérir. Le public mort des fantômes de l’autre rive. Que tant de nuits de cauchemars avivent. Dans la désespérance du soleil noir de l’errance. Et j’en appellerai à la torpeur d’une profonde mélancolie. En concordance avec sa douceur qui contrebalance. L’enclume malveillante du mal qui l’avilit. Léger comme une plume, je m’envolerai. Vers l’immatériel du vertige d’autres cieux. Et me noierai dans l’ivresse de vins capiteux.