Je nargue cet avenir présenté comme le baume de nos plaies. Ce demain qui serait mieux que des océans de nostalgie. Alors que des clowns porteront de beaux habits. Joueront des pantomimes en faisant des pieds de nez. Comme si la magie de l’instant n’avait jamais opéré. Puis je m’endormirais sur des oreillers de pierres. Aux couleurs grises rappelant un passé meilleur. Moi, l’esclave démodé d’un temps sans manière. Écrivant au microscope des lettres capitales. Pour des fantômes incertains et analphabètes. Bêtes aux humeurs animales, minables crevettes charmant des crotales.