Un visage qui souffre, qui se tord. Des gouttes de pluie qui ruissellent sur un corps en miettes, en parcelles d’or. Tombe la lumière maquillant la douleur en un trésor. Des yeux clos cachant la haine brûlant en dedans. Une main contractée laissant passer le sable s’enfuyant. Rongeant le ventre, putréfiant les viscères, laissant une terre de misère sans conquistador. Un désert où les oasis sèchent au fond d’un corridor. S’étendent les cicatrices sur un visage rongé par l’avarice. Des sentiments, une joie éteinte s’endormant dans une pose fabriquée. A peine disposée pour charmer. Tout juste composée pour enjoliver. Un symbole sculpté dans une position folle. Cours l’idée d’imaginer un corps penché avant de se noyer. Ou de tomber dans des bras disposés à le protéger. Tête en bas, à l’envers, vu de face ou de travers. Il reste ce monde aux interfaces laissant ce goût amer. De ne pas voir derrière. Le fil du temps retenant d’une façon cavalière. Le pendu d’or au visage qui souffre, qui se tord.