J’irai dans la nuit chercher des paillettes d’or. Aux pieds du fantôme alangui et qui dort. Je lui volerai ses rêves, ses trésors. Sans scrupule en me jouant de l’ombre crépusculaire. Unie aux corps évaporés d’aujourd’hui et d’hier. Méprisant les dernières lueurs du firmament. Me baignant dans les reflets d’argent. Le corps maculé de vase devenant monstrueux et hideux. Je serai l’ombre de rien, du vide, du néant. Me rapprochant du fantôme alangui et qui dort. Me confondant avec l’espoir qui le mord. Je volerai son rêve d’embrasser le jour. Maintenant, demain et toujours.