Lorsque l’aube paresse et transgresse
La pénombre qui régresse
Sur la forêt tentaculaire
Où s’abrite le crépusculaire
De nos pensées contrariées
Je ressens ce frémissement
Qui exagère les palpitations
De tous ces fourmillements
Venant amplifier l’impression
Que l’heure de nos jours
Sort du ventre de labours
Recouverts de froid et de gel
Où s’entend l’appel
D’un sommeil éternel