La pesanteur de l’instant au cœur de l’accélération du mouvement bat lentement sur ton corps dormant. S’immisçant comme le grain de sable déstabilisant du moment, elle ondule sur le firmament de l’horloge du temps cognant imperceptiblement. Impuissante à retenir ses battements coule l’onde s’enfuyant de ton cœur s’essoufflant. Moi, te regardant incapable de le retenir, s’effritant dans l’air environnant en me remémorant ton souvenir poignant.