Un pas de plus vers l’improbable vérité
Ce vent parabolique violent et sans humanité
Au-delà des contreforts, des extrémités envolées
Je crois en cette impossible vérité
Un vent fou à lier, un temps presque desséché
Où irons-nous dans le temps d’après ?
Sur un voilier, un cuirassier ?
Pour en faire des tonnes et puis s’effondrer
Regarde le vent, la pluie, ces sens qui s’éveillent
Nous, assis prostrés en position de veille
Nos ciels qui s’émerveillent sont tristes et sans fin
Ils s’étendent sur les déserts qui nous tendent la main
Je les reconnais comme un endroit protégé
Fier et orgueilleux pour nous absorber