De voltiges en gestes malhabiles tournoiera la feuille morte. De l’arbre jusqu’au sol dans un naufrage crépusculaire. Elle annoncera l’automne, le froid, l’hiver et ses cohortes. Elle parlera aussi de tristesses consenties. Toutes vulgaires, anonymes et totalitaires. Mais actuellement se profile l’été. Ses chaleurs, ses langueurs, ses nuits infinies. Toutes en variations sous le souffle du vent. Ainsi se balancera la feuille benoîtement. Jusqu’à cet automne avant que sa dernière heure ne sonne.