Au bord d’un gouffre regardant jouer des loups
Virtuoses d’une apocalypse remplies de névroses
Ou méprisant l’instant immanent comme des toutous
Assoiffés de virtualité pour croire en leurs vérités
Vibrent d’un pas lourd les cordes vocales aphones
D’un mélancolique dont le cœur est un métronome
Il parle en haut d’un sémaphore dans un téléphone
Charmant un couple de mouettes assis sur un dôme
Toutes deux parents immatures d’oisillons impatients
Jouant à la dînette avec des verres de terre corrompus
Ainsi va la vie brouillonne de ce temps invariant
Suinte un brouet liquoreux vert comme une laitue
Nos cœurs éparpillés en regardant jouer des loups
Virtuoses d’une apocalypse remplies de névroses
Ou méprisant l’instant immanent comme des toutous
S’abolissent les privilèges de nos défuntes idées nostalgiques
Toutes immolées au bout d’une allumette concentrique
Elle hystérise ce présent, ces dérives, cette crise