J’allais par des chemins neigeux et miraculeux
J’allais autrefois au travers de ce miroir sans foi
Il s’éveillait à l’instant comme un soleil irradié
Qui par hasard baillait pour s’être levé trop tard
J’allais parmi ce trafic à l’empreinte hystérique
Comme une particule infinitésimale et presque ridicule
Où furent incinérés les restes de nos léthargies bleutées ?
Je veux parler de ces temps bienveillants avec nous en dedans
Je veux aussi parler de cette fugue qui nous subjugue
Nous transportent avant que le temps ne l’avorte
Rouges furent nos incendies qui moururent sous la pluie
Il ne m’en reste que des cendres et ce silence à prendre
Pire à devoir comprendre pour faire semblant de l’entendre
Il s’avère l’abandon d’une solitude artificielle et sans pardon