Je garde en moi des morceaux de toi. Coupés comme des confettis. Tombant éparses sur ma vie. Les soirs où les étoiles palissent. Alors que nos secrets, nos énigmes grandissent. Je conjugue le présent. Dans le fracas assourdissant. D’hier et d’aujourd’hui. Tombés du plafond de verre. Sur notre lèpre, nos misères. Les doigts coupés par les éclats. Je reste là. Le sang léché par notre chat. A croire que l’oubli et la mort sont infidèles. Vomir puis pourrir. Je t’appelle. Allongé sur le bitume de l’amertume. Dans le boudoir du dérisoire.