Il y a le soleil des nuits noires qui se reflète sur les étangs noirs et profonds. En libellules éparses et capricieuses narguant le tréfonds. De jours longs et lassants, s’étirant sur les rives de soirées écarlates. Lorsque l’été se veut langoureux et capiteux, baignant dans de la ouate. Il y a l’absence du vent de l’instant, tourbillonnant furieux et amoureux. Ce caprice fulgurant s’enroulant dans des moulins à vent. Pendant que s’étire une vague ondoyante sur des champs de lavande. Cette humeur d’apesanteur qui s’éparpille dans l’air de manière gourmande. La violence lancinante du néant qui se faufile avec quelques petits pas de danse. Sans se presser, refusant de tout bouleverser. Pour l’instant. Tant que. Les spectres se cajoleront et resteront entre eux. A colporter les rumeurs de leurs caprices bienheureux. Regardant dans les étangs noirs et profonds leurs visages gracieux. Demain, ils seront miens.