Sur un tapis d’amertume s’entendent des paroles brunes. Fleuries aux teintes fauves d’une lune. Rayons de fils tendus comme une toile d’araignée. Entre les doigts de marbre de statues figées. Dans un parc où s’égarent les langueurs d’un temps. Égoïstement tout en volant l’éclat d’yeux endormis. De colosses transis et engourdis. Sous la lueur étourdie d’une nuit assoupie. Recroquevillée pour ne pas trembler. Et s’abandonnant plus loin que porte le regard. Ce soir quand il se mariera au hasard.
Alors imperceptiblement s’ouvrira le testament d’hier. Aux heures pétillantes et heureuses. Pierres fragiles et sensibles. Fiévreuses et pendues à un fil imputrescible. Haïssant ce temps venu le couper. En tranchant sa filiation. Avec les ondulations d’une intense passion. Quand le soleil était été. Nous deux accolés. Dérivant aux caprices de nos pulsations. Sur l’onde d’un présent immaculé. Où s’en est-il allé, nous laissant abandonnés ? Dans la dissolution de nos certitudes. Sous le voile fatal d’une habitude. En s’habillant de nuit et de mystères. Tout en provoquant nos peurs carnassières.