Sur le chemin s’amenuisant. Entre les arbres grandissant. Apparaît insignifiante. Le corps d’une infante. Des larmes sur le visage s’écoulant. Des sanglots entrecoupant. Cette plainte la dévorant. « Au fond des bois se meurt une chapelle. Pleurant sur son autel. Les notes larmoyantes d’un requiem. Son déchiré d’accords volés. Aux vers d’un poème oublié. Suintant sur des murs de sang. S’écoulant au rythme d’un cœur mourant. Au fond des bois se meurt une chapelle. Pleurant sur son autel. Les notes larmoyantes d’un requiem. Poussant jusqu’au blasphème. L’amour et la haine. Comme dernier tour. Jonchant le sol de froid et de tristesse. Parade agonisante d’une ultime messe. Sans croyant, ni pénitent absents pour toujours. Au fond des bois se meurt une chapelle. Pleurant sur son autel. Les notes larmoyantes d’un requiem. Criant l’espoir qu’on l’aime. Dans la détresse de sa solitude. Oubli éternel de ses turpitudes. Voile grandissant. Parmi une végétation l’étouffant. Au fond des bois se meurt une chapelle. Pleurant sur son autel. Les notes larmoyantes d’un requiem ». Contant la peur d’une infante. S’éteignant d’une mort lente.