Dans l’extraordinaire sommeille une part de mystère
Une petit détail insignifiant, étrange, presque amer
Totalement téméraire, où sont les lents permanents ?
Ces écarts virtuels sombrant dans le sommeil
Je pleure leur absence, ces plus qui m’émerveillent
La mélancolie de l’oubli, un ciel qui s’établit
Bleu permanent, translucide, habillé de folie
J’ai ce sentiment inutile qui me transporte
Cet instant de pure nostalgie qui m’emporte
En toute amitié dans l’extase immatérielle
D’être là en attente, en regardant couler ce miel
Beaux sont les bateaux qui se perdent dans l’horizon
Inattendus seront leurs parcours vers l’abandon
Je les vois disparaître pour apparaître puis renaître
Sur la face inverse du miroir, cette autre fenêtre
Bordée de lichens, au plus profond des cimetières
Dans l’extraordinaire sommeille une part de mystère
Une petit détail insignifiant, étrange, presque amer