En apesanteur dans la torpeur
D’une heure de langueurs
En communion à l’exception
D’une partition sans variation
J’entends, je tremble assoiffé
Par l’absence de cette infirmité
Programmée comme un aparté
Cette vision d’une réflexion
Dans le miroir sans concession
Où sont nos parcours de bohème
Cette transhumance, ce phénomène
Qui abreuvait les notes du requiem ?
Tout là-haut sans pleurs, ni trémolos
L’odeur nauséabonde d’une eau
Noire comme les plaies infectées
D’un pâle souvenir érodé
J’entends, je tremble sans respirer
Asphyxié par les murs qui se touchent
D’un horizon rocambolesque et louche
En étouffant, en corrodant l’instant
Qui s’abat dans l’illusion précaire, le tremblement
De nos doigts s’éloignant fixement, stupidement
Je vis la mélancolie inaboutie, ses esprits
Comme une parenthèse excessive et affadie
Il en est ainsi dans la pantonyme fade
D’un cirque porté par ses tristes parades
J’entends, je tremble en symbiose éblouie
Avec le temps qui me sourit et m’envahit
Où est ce jour où tout commença à être écrit ?