Tu es le virtuose des maux de mes nuits
Tu galopes sur ces terres vierges et nues
Parmi le vent de mes détresses absolues
J’ai la faiblesse de les aimer ainsi transies
Courant à perdre haleine dans le crépuscules
De ces terres incultes où nichent les particules
Extrêmes de nos irascibilités, de nos infirmités
Je répudie ce rappel intemporel, frelaté et abîmé
Comme l’expression du terme de notre passion
Un enterrement pale, triste et sans concession
Il en fut ainsi de nos querelles, de notre histoire
J’appelle ces instants véniels l’aube d’un soir