Vulgaire et sans manière entre la lumière de l’astre de lumière
Sur mes terres aux murs de pierres quand mon âme singulière
Hier et depuis des années entières file des amours crépusculaires
J’ai en moi cette immaturité d’une nostalgie érodée et enflammée
Broyée par des années de perpétuité sous le saule vert et prostré
Avec une cavalière aux allures fières portant un clou à la boutonnière
Altière elle se dit romancière ou teinturière peut-être tenancière
D’une volière où pénètre la poussière d’une proche sablonnière
Quand s’éteint le soleil de l’été au bord d’une haie transfigurée
J’ai en moi cette infertilité d’y voir les murs d’une cité bleutée
Frontalière de cette gentilhommière où s’abrite ma garçonnière
Coutumière de nos humeurs cachottières devant une chocolatière
Portée par une cuisinière ou une dentellière sorties d’une chatière
Colorée par l’éclat mordoré d’une évasion prématurée entre les blés
Ils ont été l’éclat venus nous illuminer lorsque nous voulions rêver
Dernière étape buissonnière avant une clairière et cette chaumière
D’où nos âmes braconnières s’envoleront à des années-lumières
Comme des aventurières derrière la lisière d’un plafond de verre