Les choses, et les invisibles, ont un monde le leur.
Un monde inaccessible où les fantômes dorment la nuit lovés en boules parmi des démons assagis. Ils rêvent à des lunes noires qui s’élèvent dans des azurs orangés où le feu est chaud et doux. Ils se réchauffent devant des flammes de volcans à la peau de lézards cuisant sur les roches de déserts. La bouche en feu en se projetant vers des soirées humides et noyées dans des insomnies. Où les baleines flottent le ventre à l’air dans des courants chauds. C’est avec elles que je suis si souvent allé m’évader.